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©   togoactualite  L’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) observe ce jeudi un sit-in devant le ministère des finances sis au CASEF à Lomé. L’information a été portée à la connaissance du public par le président de l’association, le commandant Olivier Amah Poko sur les antennes de la radio Victoire FM ce lundi matin.

 

« Nous envisageons un sit-in ce jeudi au niveau du ministère des finances pour nous faire entendre pour que nos indemnités tombent sur les comptes de nos avocats pour essayer de soulager nos familles parce que depuis 2009 nous n’avons pas de salaire », a déclaré le président de cette association.

 

Les victimes de la torture réclament le payement de leurs indemnisations, la prise en charge sanitaire de toutes les victimes de torture et le versement des arriérés de salaires que leur devrait l’Etat avant leur radiation de la fonction publique à la suite de leur condamnation.

 

Le mois dernier cette association avait prévu organisé ce sit-in devant le ministère de la justice avant qu’il ne soit finalement annulé au dernier moment à la suite de deux rencontres entre les autorités et une délégation de l’association. « L’ASVITTO a le plaisir d’annoncer que les autorités ont pris en compte ses préoccupations et des promesses ont été faites quant à l’issue de ces revendications. Nous voulons expérimenter une fois encore la bonne foi des autorités », avait-on lit dans le communiqué de l’association annulant le sit-in. Un mois après, rien n’est fait depuis ce premier sit-in, selon le commandant Amah.

 

Au niveau du ministère de la justice on estime que tout a été fait et que c’est au niveau de la finance que ça bloque d’où le choix de ce lieu pour le sit-in contrairement au dernier qui était prévu devant le ministère de la justice.

 

Les victimes de la torture sont la plupart, des accusés de complot contre la sureté intérieure de l’Etat dont le demi-frère du chef de l’Etat Kpatcha Gnassingbé a été le cerveau. Après plusieurs mois de détention, certains ont été libérés après la condamnation. Saisie sur la violation des droits des accusés, la cour de justice de la CEDEAO a condamné l’Etat togolais et a ordonné que les victimes soient indemnisées mais depuis lors, elles n’ont rien touché.

 

« Il faut que nous donne nos droits, c’est un droit ce n’est pas une faveur. Il faut que nous rentions en possession de notre indemnisation pour nous soigner et soutenir nos familles », a encore déclaré le commandant Amah.

 

Par ailleurs, interrogé sur le refus du CST de participer aux rencontres de l’Appel des patriotes, le Commandant Amah s’est refusé à tout commentaire laissant le soin au Coordonateur de s’exprimer sur la situation.

 

Vendredi dernier, lors de la dernière rencontre de l’Appel des patriotes, nous vous l’avons annoncé le commandant Amah et Francis Pedro Amuzu avaient été chargés par le CST d’informer le médiateur que le CST ne participera pas aux travaux du panel.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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