© togoactualite – Le gouvernement togolais a mis en pratique l’arrêté interdisant la production et la commercialisation des emballages et sachets non biodégradables. Jeudi dernier, des entreprises produisant des sachets non biodégradables ont été fermées. Ce qui suscite l’inquiétude de ces entreprises mais aussi des employés qui ont été mis en chômage technique.
Lundi, une rencontre de crise a mis aux prises ces entreprises avec le secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie, M. Komi ASSOGBA. Au cours de la rencontre, le président de l’Association des Organisations de la Zone Franche (ASOZOF), M. Laurent Coami Tamégnon a au nom de ces entreprises remis leurs exigences à leur ministère de tutelle.
« Nous ne sommes pas contre la protection de l’environnement mais nous voulons que les entreprises fermées soient ouvertes dans un bref délai parce que nous avons comme l’impression que le volet social de la chose n’a pas été pris en compte. Il faudrait que le gouvernement trouve une formule pour les employés maintenant mis au chômage technique » a déclaré M. Jean AGBANA porte parole des syndicats.
La fermeture des six entreprises de production de sachet a entrainé la mise au chômage technique de plus 4700 employés du secteur.
Après avoir écouté, les requêtes de ces entreprises, le Secrétaire d’Etat chargé des industries rassuré les entreprises et leur a promis que leurs doléances seront transmises au Premier ministre afin que des solutions adaptées soient trouvées.
Non rassurées par ces propos, les entreprises concernées par cette décision donne un ultimatum au gouvernement, passé cet ultimatum, elles se réservent nous aviserons mais quoiqu’il en soit, nous voulons rester dans la légalité, a confié le porte parole des syndicats.
lomévi (www.togoactualite.com)