cle_avril2014

CLE Togo est une jeune formation politique qui a surpris plus d’un par le score réalisé aux dernières élections législatives. Son Secrétaire général Yaovi Afandodan interrogé sur une radio de la place sur l’actualité sociopolitique du moment n’a pas hésité à se poser des questions sur l’attitude de Jean-Pierre, une attitude qui selon lui, a « retardé l’avancement du pays ».

 

C’est une bonne chose si Jean-Pierre FABRE est reçu par le Président de le République, se félicite Yaovi Afandodan. Mais, modère-t-il, « pourquoi nous disons une chose le matin et son contraire le soir ? Si depuis, l’opposition faisait ces pas, nous n’allons pas être à ce stade aujourd’hui. Nous devons voir la souffrance des togolais. Comment les femmes togolaises souffrent, comment les étudiants souffrent… Que vaut la politique si elle est incapable de répondre aux besoins essentiels de la population ? Je le dis et je le répète : les querelles partisanes de l’opposition retardent le développement de ce pays. Chacun traite son prochain de diable, de Satan, d’aucuns évoquent les problèmes ethniques », s’emporte-t-il.

 

Concernant le dialogue politique en cours, M. Afandodan pense qu’il faut élargir le cadre, un cadre qui permettra à chacun de pouvoir apporter sa contribution. L’homme dit avoir à sa disposition des informations selon lesquelles des leaders refuseraient déjà l’élargissement de ce cadre. « Nous ne voulons pas un dialogue exclusif plutôt un dialogue inclusif. Si nous ne sommes pas à l’Assemblée nationale, cela ne veut pas dire que nous n’avons rien à dire sur la situation sociopolitique du Togo. D’ailleurs nous avons depuis notre arrivée sur la scène politique fait des propositions sur les reformes et autres. Nous voulons que dans ces concertations nos amis mettent en avance l’intérêt du Togo. Nous devons laisser de côté les intérêts partisans. Que nous usons de bonne foi cette fois-ci. Nous devons laisser de coté nos petits calculs. Les reformes sont obligatoires mais le problème est l’application immédiate de ces reformes », pense l’homme d’une quarantaine d’années.

 

Pour lui, le problème du Togo n’est pas lié au fauteuil présidentiel. Il porte plus sur le manque d’élections à la base. « Il faudrait penser aux élections locales, bref décentraliser la gestion même des affaires de l’Etat. L’opposition doit obtenir la démocratie à la base par les élections locales car c’est elles seules qui favoriseront le développement du Togo », avance-t-il.

 

Olivier A.

 

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