Les membres de la Commission de Réflexion sur les Réformes Politiques, Institutionnelles et Constitutionnelles veulent accélérer leur travail « pour répondre aux besoins de plus en plus pressant du peuple », ce qui les a poussés à reporter les rencontres prévues lundi et mardi, indique un communiqué de ladite commission.

 

Mme Awa Nana-Daboya et sa délégation devraient rencontrer les populations des préfectures des Lacs, du Golfe et d’Agoè-Nyivè lundi et mardi.

 

« La Commission de Réflexion sur les Réformes Politiques, Institutionnelles et Constitutionnelles, après avoir rencontré les populations des préfectures des régions des Savanes, Kara, Centrale, des Plateaux et Maritime, estime avoir recueilli l’essentiel des préoccupations profondes des Togolais sur les réformes à opérer au Togo », souligne le communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.

 

« A cet effet et dans le but d’accélérer son travail pour répondre au besoin de plus en plus pressant du peuple de voir ces réformes intervenir, la Commission des réformes a décidé de reporter les rencontres prévues pour ce lundi 28 août et mardi 29 août 2017 respectivement dans les préfectures des Lacs, du Golfe et d’Agoè-Nyivé », précise le communiqué.

 

Cette commission — boudée par plusieurs partis de l’opposition — a pour mission de proposer dans les meilleurs délais, un texte de réforme politique, de réforme institutionnelle et constitutionnelle qui tiendra compte de « l’histoire du pays » , et répondra aux « aspirations des Togolais ».

 

Au Togo, les réformes politiques constituent le principal sujet qui divise le pouvoir et l’opposition.

 

Plusieurs partis de l’opposition ont d’ailleurs appelé à des marches les 6 et 7 septembre pour exiger ces réformes.

 

L’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) a aussi appelé à trois jours de marches (mardi, mercredi et jeudi) pour soutenir le processus de réformes enclenché par le chef de l’Etat togolais depuis plusieurs mois.

 

Les partis politiques de l’opposition accusent le pouvoir de traîner les pas dans la mise en place de ces réformes, prévues par l’Accord Politique Global (APG, signé en août 2006).

 

Ces réformes réclamées par l’opposition portent notamment sur la limitation du mandat présidentiel (10 ans au plus), le mode scrutin à deux tours et la recomposition de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni, chargée d’organiser et de superviser les scrutins).

 

Le pouvoir dit ne pas s’opposer à ces réformes, mais opte plutôt pour des « réformes globales et approfondies, dans le dialogue et la concertation ». FIN

 

Junior AUREL

 
source : savoir news
 

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