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L’Assemblée nationale a mis en place ce mardi matin un comité de haut niveau de bon office pour rencontrer les fédérations des enseignants en vue de la reprise des cours. C’est à l’issue d’une question orale au ministre des Enseignements primaire et secondaire, M. Florent Maganawè que ce comité a été mis sur pieds. Elle devra comporter en son sein deux vice-présidents de l’Assemblée nationale, des présidents des commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires. A l’issue de cette mission de bon office, l’Assemblée reviendra auprès du gouvernement pour lui faire part des résultats.
L’Assemblée nationale a également au cours de cette session demandé au gouvernement d’envisager une reprise des cours dans les meilleurs délais possible parce que cette crise ne saurait trop durer, a estimé le président du parlement ; M. Dama Dramani.

 

Auparavant, le ministre Maganawè répondant à l’interpellation du député Koffi Nayo de la majorité parlementaire sur la crise au sein de l’éducation nationale, a articulé son intervention sur les mesures prises pour assurer une année scolaire paisible, les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des enseignants, la plate-forme revendicative, les propositions, la décision de fermeture et les perspectives pour la réouverture rapide des établissements scolaires.

 

« Au moment où les négociations étaient en train de se finaliser les enseignants ont fait volte-face et ont introduit une nouvelle plate-forme autour de huit points », a déclaré le ministre Maganawè dénonçant la mauvaise foi des enseignants. Le gouvernement selon le ministre a manifesté sa disponibilité à dialoguer avec les enseignants à plusieurs reprises. Mais les raisons de ces échecs se trouvent dans la volonté des syndicats de maintenir leur mot d’ordre de grève et de réfuter les arguments du gouvernement sur l’impossibilité d’aller au-delà de l’offre qui leur a été faite, a encore poursuivit le ministre. Il a dénoncé l’intransigeance des enseignants qui ont lancé un mot d’ordre de grève en violation des prescriptions.

 

En laissant la grève de trois jours à sortie de reconduction, les enseignants cherchaient à pousser les parents et les élèves à les soutenir ce qui se traduit par la notification que les cours de la période de grève sont considérés comme fait ce qui est contraire à la déontologie de la fonction enseignante, a souligné le ministre.

 

« Le gouvernement ne pouvant pas permettre la reprise de pareille situation d’insécurité renaisse à tout simplement refuser le mot d’ordre et refusé que les enfants soient dehors », déclare-t-il.Le ministre, a néanmoins rassuré que les mesures appropriées sont en train d’être prise pour la réouverture dans de meilleurs délais des écoles.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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