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La Côte d’Ivoire ayant préempté la première place du groupe D, le 2e billet pour les quarts de finale se disputera entre le Togo, qui n’a besoin que d’un nul pour une qualification historique, et la Tunisie qui doit vaincre, mercredi.
Le Togo est en position de force: grâce à sa différence de buts (+1, contre -2 pour la Tunisie), un simple nul lui ouvrirait les portes des quarts pour la première fois de son histoire, à l’occasion de sa 7e participation. Ce qui serait une bel exploit au vu des péripéties du ménage à trois que constituent la Fédération, le sélectionneur Didier Six et son capitaine Adebayor, qui n’a pas hésité à dire que le football togolais était « malade ». Alors un point c’est tout ? « Il est vrai que la réalité mathématique fait qu’on n’a besoin que d’un point, mais la réalité du football c’est de ne pas s’en contenter, souligne l’entraîneur français. Ce n’est pas en subissant qu’on peut avoir le résultat ». N’empêche: après avoir joué et fait douter les Ivoiriens (vainqueurs 2-1 à l’arraché), c’est en subissant que le Togo a pris l’Algérie à revers (2-0), en s’appuyant sur un esprit de solidarité et une défense à cinq.
La Tunisie aussi a joué un bon tour aux Algériens (1-0) avant de se faire aplatir par les Eléphants (3-0). Elle
Algérie-Côte d’Ivoire oppose le dernier et le premier de la poule, qui le resteront quoi qu’il arrive. Autant dire que l’enjeu s’est évaporé dans le ciel de Rustenburg et que les « coiffeurs » (remplaçants) seront de sortie. Les Eléphants de Sabri Lamouchi comptent néanmoins confirmer le regain dans leur jeu constaté contre la Tunisie et peaufiner leurs automatismes, en vue de leur quart de finale contre le 2e du groupe C. Avec ou sans Drogba ? Les Fennecs, eux, veulent sortir par le haut et éviter un zéro pointé qui alourdirait un peu plus le « désastre » pointé par Halilhodzic lui-même, en dépit d’un jeu séduisant.
AFP / eurosport