Togo : le MMLK appelle à l’arrêt des menaces et intimidations à l’encontre des responsables du SET
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Le Syndicat des Enseignants Togolais (SET) appelle à une grève de deux jours, les 24 et 25 mars prochains. Selon le Mouvement Martin Luther King du pasteur Edoh Komi, les premiers responsables de ce syndicat reçoivent des menaces et intimidations depuis l’annonce de cette grève. Le MMLK appelle donc à l’arrêt de ces menaces.
MMLK/ APPEL À L’ARRÊT DES MENACES ET DES INTIMIDATIONS À L’ ENCONTRE DES PREMIERS RESPONSABLES DU SET (SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DU TOGO)
Des informations parvenant aux organisations de défense des droits dont le Mouvement Martin Luther King font expressément état des menaces et intimidations à l’encontre des premiers responsables du Syndicat des Enseignants du Togo) suite à son préavis de grève dont la cessation des activités scolaires dans le secteur est prévue pour les 24 et 25 mars 2022. Dans les propos tenus par les autorités en charge de l’éducation à certains responsables du syndicat et qui nous sont rapportés (s’ils sont avérés) , il y a de fortes raisons de s’inquiéter de l’ampleur et du degré des menaces et des décisions qui seraient prises contre les premiers responsables dans les jours à venir .Selon le gouvernement , le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) n’ a pas de base d’existence légale et n’ a pas par conséquent le droit d’ appeller les enseignants à la grève. Or , ces allégations contrastent avec celles des responsables du SET qui disent avoir enregistré leur organisation syndicale le
Le MMLK fidèle à sa vision dont les 6 piliers sont la non violence, la paix , le dialogue ,le civisme, le leadership et la dignité humaine , condamne les menaces et les intimidations sous toutes leurs formes et appelle les deux parties à privilégier la voie du dialogue afin trouver des solutions aux problèmes qui minent encore l’éducation.
Le MMLK réitère son appel aux autorités de la nécessité de respecter la fonction enseignante et demande aux enseignants de mener leurs activités dans le respect strict des lois en vigueur conformément aux normes de l’ Organisation Internationale du Travail ( OIT) . Car les droits aux libertés syndicales et de grève sont constitutionnels et ne sauraient être mis en cause par quelque disposition que ce soit. Autrement, ce serait des lois liberticides , donc antagonistes au respect de la dignité humaine.
Lomé, le 20 mars 2022
MMLk- la voix des sans voix