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La France ne peut pas renouer avec les travers classiques de sa politique africaine. Ainsi attend-on des réactions fortes de Paris quand à Djibouti le gouvernement réprime l’opposition unie réclamant la vérité des urnes du dernier scrutin législatif, ou quand au Togo les principaux leaders de l’opposition sont interpellés à quelques semaines des élections législatives.
Au Togo, le silence de la France reviendrait à accepter la confiscation du pouvoir par un régime autoritaire et dynastique. Il n’est pas imaginable que ce silence soit lié à l’envoi de soldats togolais pour renforcer la force africaine devant succéder à l’armée française au Nord-Mali. De même que François Hollande engage la France dans la reconstruction d’un Etat de droit au Mali, il doit également l’engager, ainsi que l’Union européenne, dans la transition vers un Etat de droit au Togo.
EELV
EELV demande à la France et à l’Union européenne de s’impliquer pour favoriser des élections législatives honnêtes au Togo, déjà repoussées plusieurs fois. Il est notamment possible de condamner les arrestations arbitraires, et de conditionner les politiques de coopération au respect des recommandations de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne émises lors des élections présidentielles de 2010.
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
source : http://eelv.fr/2013/04/22/togo-engager-la-france-et-lunion-europeenne-dans-la-transition-vers-un-etat-de-droit/