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Le mouvement de grogne sociale des enseignants et employés de l’administration publique qui a été plus tard récupéré par le monde scolaire, vient de faire ses premières victimes à Dapaong (600 km au nord de Lomé), a appris l’Agence Afreepress auprès de sources installées sur place.
Selon le récit des événements, ce malheur est arrivé ce lundi à un jeune élève de 12 ans du nom de Sinandare Anselme mort des suites de « balles reçues au dos ». Une fillette de 14 ans annoncée dans un premier temps comme étant « grièvement blessée » est « finalement décédée », rapportent les témoins.

Bissoune NABAGOU, un ministre à la mauvaise place au mauvais moment
Le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hydraulique villageoise, Bissoune NABAGOU a été agressé dans la région (Barkouassi) par des élèves alors qu’il revenait d’une tournée dans la localité. Celui-ci a déclaré avoir été « atteint à l’arcade » par un projectile lancé contre le pare-brise de sa voiture de commandement. L’homme conduit en urgence à l’hôpital de Mango, serait hors de danger, a appris la rédaction de l’Agence Afreepress.
Tsévié, Aného et d’autres localités du pays ont été également gagnées par la fièvre de mécontentement des scolaires. Les élèves et écoliers togolais exigent depuis plusieurs jours, le « retour de leurs professeurs dans les salles de classe ».
Les syndicats de l’enseignement, des médecins et d’autres secteurs de la fonction publique sont en grève depuis plusieurs semaines et exigent de « meilleures conditions de travail et de vie ». Le gouvernement a décidé de la fermeture des établissements scolaires de Lomé et ses environs à partir de ce lundi afin, a-t-il soutenu, d’éviter les débordements.
Photo archives d’élèves manifestant dans les rues de Lomé.
Olivier A.
afreepress