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Quand on a la fraude dans les gènes, il est difficile de s’en défaire. Depuis l’enclenchement du processus électoral avec le recensement qui vient d’être bouclé dans la Zone 1, avec son lot de soupçons de fraudes, notamment l’enrôlement de mineurs et d’étrangers, et tout le tollé suscité au sein de la classe politique de l’opposition, les experts en fraudes électorales regroupés au sein de la Céni foncent la tête baissée dans leur logique de biaiser le processus. Comme quoi le régime en place depuis 50 ans ne peut rien faire sans truquer.
Pour la première zone qui va de Kpendjal à l’Ogou, 17 jours ont été nécessaires pour permettre aux populations d’aller s’inscrire sur les listes électorales. Et selon le bilan établi par Dame Angèle Aguigah, 1 200 000 Togolais ont pu s’inscrire sur les listes, soit 92% du corps électoral. Les opérations pour la Zone 2 démarrent le 12 avril 2013 de Wawa à Lomé Commune. C’est la zone où il y a la plus forte densité, la plus forte concentration de la population. La capitale Lomé seule compte près d’un million d’âmes. Sans compter les autres villes et préfectures. Mais
Des observateurs ont toujours dit que le régime Faure Gnassingbé n’avait aucune volonté d’organiser des élections législatives transparentes. Cela est en train de se vérifier. Avec cet apartheid instauré entre les deux zones par Dame Angèle Aguigah, un membre à part entière de la Convention des Femmes UNIR, on s’achemine inéluctablement vers une énième mascarade électorale au Togo.
source : Liberté N° 1431 du mercredi 10 avril 2013