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Le colonel aimait à s’entourer d’une garde 100% féminine, portant treillis et kalachnikovs. Depuis sa chute, le témoignage de plusieurs d’entre elles montre un envers du décor terrifiant.
Elles étaient surnommées les «amazones» de Kadhafi. La garde rapprochée féminine qui entourait le dirigeant libyen dans tous ses déplacements (voir diaporama) suscitait l’étonnement et des interrogations : s’agissait-il d’un «gadget» de décorum, d’une énième marque de son goût prononcé pour la provocation, voire d’un harem ? À la faveur de la chute du colonel, plusieurs d’entres elles ont brisé le silence, et leur témoignage confirme de manière sinistre la troisième hypothèse. Forcées à s’enrôler, menacées, elles disent avoir été violées par le «Guide» qui les «partageait» ensuite avec ses fils ou ses officiers.
Jusqu’à 400 jeunes femmes – quarante à la fois – auraient composé la garde rapprochée de Kadhafi, issues d’une Académie militaire pour femmes qu’il avait fondée en 1983 à Tripoli. C’est une psychologue basée à Benghazi qui a recueilli la parole de cinq d’entre elles, rapportée dans le journal Times of Malta. L’une d’elles aurait affirmé avoir été forcée à s’enrôler comme «garde du corps» du colonel, par la menace de jeter son frère en prison si elle s’y refusait. Emmenée à Bab Aziziya, la résidence personnelle du dictateur à Tripoli, elle a été introduite dans ses quartiers privés où le colonel lui-même l’aurait violée. Non content d’avoir abusé d’elles, ces femmes affirment que Mouammar Kadhafi les donnaient ensuite à ses fils ou à des hauts gradés de son entourage qui, à leur tour, les violaient.
Forcée à exécuter des rebelles prisonniers
La chaîne américaine CNN a également

source : lefigaro.fr