Après six mois de détention Olivier Amah et ses avocats engagent une nouvelle procédure de demande de liberté
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Encore un jour et le président de l’Association des victimes de torture au Togo (Asvitto) bouclera six mois en détention. Six mois, c’est également la moitié de la peine maximale encourue à la suite de l’infraction retenue contre lui.
L’article 113 du Code de procédure pénale en vigueur au Togo est clair : « La mise en liberté est de droit lorsque la durée de détention préventive atteint la moitié du maximum de la peine encourue et que l’inculpé est délinquant primaire ». C’est en vertu de cette disposition légale que le Cdt Olivier Amah et ses conseils vont introduire très prochainement une demande de liberté d’office. Ceux-ci s’attendent à ce que la Justice leur oppose que le président d’Asvitto n’est pas concerné par cette disposition, n’étant pas « délinquant primaire », après avoir été condamné dans la sombre affaire Kpatchagate. Seulement, en face, on entend évoquer la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO qui a clairement indiqué que le procès Kpatcha a souffert du manque d’équité, et donc toutes les condamnations tombent de ce fait.
Arrêté depuis le 27 mai 2013, l’ancien officier supérieur de Gendarmerie, Olivier Poko Amah, est accusé d’incitation à la révolte après une
On sait que son titre d’ancien officier de l’armée, d’ancien directeur du SRI, de président de l’Asvitto, même ses origines font de lui une tête gênante. Après moult tentatives de corruption dont il a été la cible (l’ancien ministre de la Justice, Tchithao Tchalim s’était même déplacé chez lui à la maison avec des propositions sous les bras) et auxquelles il a pu échapper, visiblement l’homme est en train de subir un méchant règlement de compte du régime, contre lequel lui et ses conseils se battent.
Mensah K.
L’Alternative Togo