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« Je voudrais attirer la sonnette d’alarme contre l’immobiliste et le statut quo orchestrer par les pays francophones sur le statut de la femme africaine sous l’impulsion de la coloniale alors que les pays asiatiques, européens et américains, forment des femmes amazones sous le drapeau » et légifèrent sur l’égalité des citoyens.
Permettez-moi de commencer ma planche par ces deux citations :
« Les esprits sans culture et sans lumières qui ne connaissent d’autres objets de leur estime que le crédit, la puissanceet l’argent, sont bien éloignés de soupçonner même qu’on doive quelque égard aux talents, et qu’il y ait du déshonneur à les outrager.
Citation de Jean-Jacques Rousseau ; Les confessions (1765-1770)
« Il n’existe pas de culture supérieure à une autre culture.
Citation de Tahar Ben Jelloun ; Le racisme expliqué à ma fille (1997)
Nous voyons sur les médias européens en boucle, comme d’habitude nous servir encore et toujours avec leurs préjugés intemporels de la culture patriarcale de l’occident à la place de notre culture africaine millénaire le matriarcat.
Alors que quand l’occident découvrait au 15 siècle la culture matriarcat, il la définissait comme un « Régime social de certaines tribus primitives où le pouvoir était exercé par les femmes, par les mères de famille ».
Alors que depuis l’Égypte antique, Un changement politique et religieux, inspiré des empires africains matrilinéaires, permet l’arrivée des femmes au pouvoir.
De nos connaissances, la loi égyptienne dans l’antiquité a donné à la femme égyptienne l’égalité avec l’homme (contrairement aux femmes gréco-romaines). C’est ainsi qu’elle peut gérer son propre patrimoine, son entreprise, au (Nouvel Empire) ; elle peut aussi être médecin au IVe dynastie. Elle peut divorcer, intenter un procès pour récupérer les biens du ménage et gagner ce procès, ce qui ne l’empêche pas de se remarier, ainsi que le montrent les papyrus araméens d’Éléphantine.
En se mariant, la femme égyptienne garde son nom, et ajoute le nom de son mari.
Cette France qui traitait « Vénus hottentote », jeune Sud-Africaine devenue animal de foire parce qu’elle était, selon les critères des Blancs, anormalement fessue qui la montra dans des cirques, des zoos humains nous parle de la femme africaine encore au XXI avec ses clichés racistes et dominatrices.
Depuis les civilisations Égyptiennes, les différents royaumes africains ont magnifié leur matriçât, de l’Égypte en Éthiopie, au Soudan, au dahoméen, à Madagascar, au Congo, au Ghana, au Mali qui ont donné naissance à des femmes de pouvoir et femmes d’armée.
Nous assistons encore à la déformation de notre culture par des alibis d’arrière garde de l’esclavage, de la colonisation et montrer du doigt l’Afrique comme un continent qui méprise ses filles.
Alors que tout nous apprend que les Égyptiens et les éthiopiens comme les soudanais étaient des noirs et ont apporté au monde entier leur civilisation.
Cette civilisation africaine a donné les plus grandes reines et des femmes de pouvoir dans le monde depuis des siècles.
L’Afrique, continent vaste de 30.37 millions de km2 loin devant la chine 9.60 millions de km2, les usa 9.8 millions de km2 et l’Europe 10.18 millions km2 a donné naissance à l’humanité, il a aussi vu grandir des femmes farouches, intrépides et courageuses, des princesses guerrières, des souveraines intraitables, des amantes passionnées. Voici une sélection des grandes dames qui ont dominé l’Afrique et ses empires à travers les siècles.
Ce continent qui a donné naissance à la première armée fondamentalement féminine du monde les« Mino» à qui les colons donnent le nom « Les Amazones » en référence au mythe des femmes guerrières de l’antiquité. Une armée de femme unique au monde au XVIIIe siècle sous le règne du roi Gézo.
« Vaincre ou mourir », tel est leur adage. Crâne rasé, coiffé d’un bonnet blanc orné de caïmans bleus, elles ont la démarche virile et le regard noir. Dans un combat au corps à corps, leur domaine d’excellence, aucun homme ne résiste. Elles ne prétendent pas les égaler, les hommes, elles les surpassent.
Les guerrières subissent un entrainement physique quotidien très dur. Aptes à résister à la douleur, elles excellent dans le maniement des armes : « Alors qu’un soldat dahoméen met en moyenne 50 secondes pour recharger sa carabine après avoir fait feu, une « Amazone » réalise l’opération
L’Égypte de temples monumentaux et de pyramides gigantesques aurait été la demeure de Tsippora, femme de Moïse, et des descendants de Salomon et de Makéda, Reine de Saba.
Ces adoratrices du dieu Amon, dieu donneur de vie, érigeaient des temples espérant rivaliser avec sa grandeur. Ces reines choisissaient elles-mêmes leurs époux, elles règnent sur le foyer, les troupeaux et les guerriers et se construisent des résidences à la hauteur de leur amour du pouvoir et de l’or, dont elles se recouvrent la nuque et la tête.
On découvrit le règne de la pharaonne Hatchepsout, l’influence de la reine Néfertiti sur son mari Akhenaton et autres reines égyptiennes comme la reine Taousert, la reine Merneith, la reine Tiyi. etc.
En Éthiopie on peut citer la reine Taytu Betul qui avait joué un rôle fondamental dans la victoire éthiopienne face à l’invasion italienne, en 1896.
Au Sénégal Ndaté Yalla Mbodj, le cauchemar des colons a mené une résistante farouche contre les français et le gouverneur Faidherbe qui voulait s’installer à saint Louis du Sénégal. Au Burundi la reine de Ririkumutima Bizama hitanzimiza Mwezi .
Au Dahomey la reine Tasi Hangbè, la reine libertine et ses amazones (Les Mino, quelques 4000 femmes entrainées à tuer sans sourciller) au 17ème siècle.
Au Congo la prophétesse KimpaVita a libéré la fierté de l’identité noire et porté une foi émancipatrice sur un continent en proie à l’oppression esclavagiste.À cette époque, au XVIII siècle le Royaume Kongo recouvre un immense territoire du centre de l’Afrique, s’étendant de l’Angola au Gabon actuels, en passant par les deux Congo.
Au Nigéria, la reine Amina (ou Aminatu) serait née dans les années 1530 dans la famille royale de Zazzau (Zaria), l’un des tout premiers royaumes haousa. Aristocrate, elle hérite du pouvoir en 1576.
Ghana –Cote d’ivoire. Abla Pokou (ou Aura Poku, ou Abra Pokou) est une reine africaine qui, vers 1770, mena le peuple baoulé du Ghana vers la Côte d’Ivoire. La légende raconte qu’elle aurait sacrifié son fils unique pour traverser une rivière. Le mot « Baoulé » par lequel on désigne désormais les descendants du peuple qu’elle conduisait provient de l’épisode du sacrifice de son fils unique. Après l’immolation de son rejeton, elle déclare « Ba-ouli », ce qui signifie « l’enfant est mort », d’où le nom « Baoulé ».
Au mali la reine Sandaki (1389-1390)
Chers africains et citoyens du monde, on chante sur les médias français et occidentaux que les femmes africaines sont maltraitées alors que dans la religion Amon devenue vodou, la femme est l’égale de l’homme.
Elle dirige le couvent vodou. La seule et unique religion au monde où la femme joue ce rôle d’égalité parfaite.
Nicolas Sarkozy toujours dans sa quête de porter les charges contre l’Afrique dans une conférence sur la démographie le 29 Août 2019, accuse les femmes africaines de polluer la nature en faisant trop d’enfants.
Encore une manipulation en plein jour sans honte aucune d’un ancien président français.
L’Afrique compte 1.30 milliard d’habitants, sur 30.37 km2, la chine 14.4millard d’habitants sur 9.6 km2.
La population européenne 741.4 millions d’habitants sur une superficie de 10.18 millionskm2.
L’Afrique est très riche avec 60% de terre arabes, 90% de ressources de réserve de matières premières, 40% de réserve d’or 33%de réserve de diamant, en plus des vastes forêts pour le bois, et des ressources de fer et du manganèse et la plus grande jeunesse au monde (45% de la population 20 ans). Selon les récentes projections des Nations unies, le continent devrait doubler sa population d’ici à 2050, passant d’un milliard d’habitants aujourd’hui à près de 2,4 milliards. Surtout, la moitié de ses habitants aura alors moins de 25 ans.
Selon l’économiste Jean Bodin ll n’y a richesse, ni force que d’hommes.
L’Afrique avec cette jeunesse créatrice et bien éduquée deviendra probablement la première puissance au monde, par le travail bien fait et un combat titanesque contre la corruption.
Cette Afrique peut nourrir 9 milliards d’habitants.
Voilà le message que nous voulons envoyer aux afro pessimistes aux racistes aux colons du XXI siècle, aux suprématistes européens de s’occuper de leur avenir plutôt que de jeter chaque jour de l’opprobre sur l’Afrique qui leur donne beaucoup de ses richesses pour développer leurs économies.
Jacob ATA-AYI