Le procès qui oppose Fabrice Adjakly au Journal l’Alternative et Ferdinand Ayité a tourné court aujourd’hui au palais de justice de Lomé. Aussitôt ouvert, il s’est refermé. Le débat a déjà renvoyé au 16 septembre prochain le temps que la partie plaignante s’acquitte des frais de consignation qui est de 100000 F CFA. Mais, à l’évidence, le DP du journal d’investigation se dit serein et promets d’autres révélations. Voici ce qu’il vient de publier sur sa page Facebook.

Depuis le 9 juin, date de la publication de la première partie sur le pétrolegate, nous n’avons jamais cessé de révéler depuis deux mois les autres aspects de ce fumant dossier. Notre dernière parution que voici remonte à mardi c’est à dire la veille de l’ouverture du procès. Et le feuilleton des révélations n’est pas fini. Alors quand je lis depuis quelques minutes des publications de faux profils d’individus certainement payés pour raconter des histoires du genre je cherche à négocier je ne sais quoi avec les plaignants, non seulement je tombe des nues mais je me rends compte que ces crapules sont en débandade. Si depuis deux mois que nous enchaînons en toute sérénité des publications sur ce dossier et que nous continuerons d’ailleurs, qu’avons-nous à craindre pour négocier quoi que ce soit.

Je n’étais pas au tribunal ce matin parce ce que justement ce matin c’est juste pour les procédures et mon avocat a eu à le signifier. Le 16 septembre je serais bien présent et on ira au fond de ce dossier. Pour ceux qui n’ont aucune connaissance judiciaire, ce n’est pas l’accusé qui paye la caution du juge mais le plaignant. Depuis le début de cette affaire on assiste à une agitation particulière des mises en cause et leurs avocats qui se mélangent les pinceaux. Ces gens ont d’abord saisi un avocat, un ancien bien connu de la place qui leur a vivement déconseillé d’aller en juste parce les choses risquent de se retourner contre eux. Non satisfait de ces conseils, ils sont allés voir d’autres avocats qui ont accepté faire le boulot.

Il y a quelques millions d’honoraires à prendre pourquoi pas. Une plainte est donc déposée  en correctionnelle contre le journal en  et son directeur de publication. Plus de 10 jours après, les mêmes qui ont déjà saisi la justice vont déposer une autre plainte à la HAAC en demandant à l’Institution de régulation de sanctionner le journal. La HAAC répond à ces avocats en leur faisant comprendre qu’elle ne peut connaître un dossier qui est déjà devant les tribunaux. Un petit cours de procédure que ces avocats semblent ignorer. Nous en étions là et chaque camp préparant ses armes pour le procès.

A la veille les avocats des plaignants décident de faire une offensive médiatique histoire de renverser les preuves de la charge avant le début du procès. Non seulement ils ont envoyé un mémoire à plusieurs rédactions avec les mesures d’accompagnement mais ils ont vainement tenté de se confronter à moi sur une radio de la place. Je ne vois pourquoi j’irai faire un débat contradictoire à la radio avec un avocat à la veille de l’ouverture du procès. Ayant décliné l’offre, l’avocat est allé faire son one man show sur la radio. Il s’est même permis d’insulter toute une corporation sans que les journalistes sur le plateau ne prennent la peine de le rappeler à l’ordre. Ça c’est le Togo. Passons. Voyant que leur offensive médiatique a tourné au fiasco non seulement  parce plusieurs médias n’ont pas mordu à l’hameçon mais que leur fameux mémoire est léger et constitue un tissu de mensonges, ils font recours maintenant par des faux profils pour distiller des conneries du genre je cherche à négocier. Je vous connais où pour négocier quoi avec vous. Entre vous et moi qui est le plus serein dans cette histoire? Le  Président du tribunal a bien fait de renvoyer le procès sur  le 16 et d’ici là  d’autres choses sortiront encore. Vous avez mis en place depuis 2002 un système mafieux pour détourner de l’argent sur l’importation du pétrole, au lieu de vous cacher, vous voulez jouer au Tarzan. Rira bien qui rira le dernier. 

Nous attendons tous les rapports des inspecteurs d’Etat commis pour ce dossier. Vos petits zozos qui se répandent en mensonges sur les réseaux avec les mesures d’accompagnement mises à leur disposition prouvent à suffisance la panique qui sévit dans votre camp. Vous avez voulu un procès, allons-y, il sera propre et conventionnel pour parler comme l’autre. Vous l’ignorez certainement, aucun journaliste n’a jamais eu peur d’un procès, au contraire.

La rédaction / togoactualite

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