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La 19ème réunion de dialogue politique au niveau ministériel entre l’Union Européenne et la CEDEAO tenue le 16 mai dernier à Bruxelles a planché sur la situation sociopolitique dans l’espace ouest-africain et identifie le Togo comme un pays en crise. L’UE et la CEDEAO insistent sur la tenue d’un dialogue politique et la mise en œuvre effective des recommandations de leurs missions d’observation électorale.
 
« La dix-neuvième réunion de dialogue politique au niveau ministériel entre l’Union européenne (UE) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue à Bruxelles le 16 mai 2013 sous la coprésidence de Son Excellence Charles Koffi Diby, ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire et Président du Conseil des ministres de la CEDEAO et Son Excellence Joe Costello, ministre d’État pour le Commerce et le Développement de l’Irlande au nom de l’Union européenne », précise le communiqué qui est en anglais. Après avoir exprimé leur satisfaction sur les bonnes relations entre l’UE et la CEDEAO, les participants se sont intéressés à la paix et à la sécurité dans la région ouest-africaine, à la bonne gouvernance, au respect de la loi et à la consolidation des institutions démocratiques, à la lutte contre la corruption et les crimes organisés, et à la situation alimentaires dans le Sahel.
 
En outre, Etats sont identifiés comme les pays où la paix et la stabilité sont menacées. Il s’agit par ordre de : Mali, Guinée Bissau, Guinée et Togo. Un désaveu au Premier ministre, Arhtème Kwessi Séléagodji Ahoomey-Zunu, qui a, en octobre 2012, déclaré la face du monde qu’il n’y avait pas de crise au Togo.
 
« L’UE et la CEDEAO ont souligné l’importance du processus électoral à venir au Togo et exhorté toutes les parties prenantes à assurer un processus pacifique, inclusif et pleinement démocratique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir la consolidation et l’approfondissement de la démocratie au Togo, y compris par des actions visant à promouvoir une meilleure gouvernance et le respect de la loi. Dans ce contexte, les parties ont appelé tous les acteurs à poursuivre l’intensification des efforts en vue d’un dialogue politique ouvert et constructif », indique le communiqué. L’UE et la CEDEAO exhortent également les parties à intégrer les leçons tirées des processus passés et la pleine mise en œuvre des recommandations des missions d’observation internationales, y compris celles de l’UE et la CEDEAO, afin d’assurer l’environnement démocratique nécessaire pour ces élections importantes, y compris le droit de tous les bords d’exprimer librement leurs opinions sans crainte d’arrestation, et la garantie de l’égalité d’accès aux médias.
 
« L’UE, de son côté, a informé que son Haut représentant pour les affaires étrangères et Vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a clairement défini les préoccupations de l’UE sur les élections et l’importance d’un dialogue entre l’opposition et le gouvernement du Togo. L’UE et la CEDEAO ont également réaffirmé l’importance primordiale d’assurer un processus pacifique et exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue, au comportement pacifique et à la résolution des conflits par des moyens non-violents. Ils ont lancé un appel au Gouvernement du Togo de garantir un comportement responsable de la part des forces de sécurité, une réponse proportionnée à toute situation problématique, et le strict respect de la loi et des droits de l’homme tout au long du processus électoral », poursuit le communiqué.
 
Vivement que les autorités togolaises entendent cet appel de l’UE et de la CEDEAO pour décrisper un tant soit le climat sociopolitique.
 
R. Kédjagni
 
Liberté Togo
 
 

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