Le montant du cautionnement pour l’élection présidentielle de 2020 est de vingt millions (20 000 000) de francs CFA. C’est ce qu’a annoncé jeudi 5 décembre 2020, le gouvernement réunit en Conseil des ministres sous la supervision du Président de la République, Faure Gnassingbé.

Le Conseil des ministres a également rendue publique la contribution que l’Etat versera aux différents candidats en course, pour le financement de leur campagne durant les deux tours du scrutin présidentiel.

« La loi n° 2013-013 du 7 juin 2013 portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales dispose à son article 1er que « L’Etat alloue une aide pour le financement des activités des partis et regroupements de partis politiques… ». L’article 10 de la même loi prévoit que « L’Etat contribue au financement des campagnes électorales des partis et regroupements de partis politiques ainsi que des candidats ou listes de candidats dans le cadre des élections législatives et présidentielles. Le montant de cette contribution est inscrit dans la loi de finances de l’année de l’élection visée. S’il n’a pas été prévu dans la loi de finances de l’exercice en cours, ce montant est fixé par décret en Conseil des ministres» », précise le gouvernement qui annonce par la même occasion, ce montant.

Il sera de cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA. 60% de cette somme sera répartie à égalité entre tous les candidats et 40%, sera réparti proportionnellement aux candidats ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.

« Le montant de l’aide proposée tient compte de l’organisation de la campagne électorale pour les deux (2) tours par les candidats à l’élection présidentielle. Ce montant est fonction du nombre de candidats qui seront retenus par la Cour constitutionnelle », indique le Conseil des ministres. 

Le vote par anticipation des forces de défense et de sécurité aura lieu soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin général, précise le communiqué ayant sanctionné les travaux du Conseil des ministres.

Pour finir, le gouvernement a dit sa disponibilité à « maintenir l’esprit d’ouverture et d’écoute avec l’ensemble des acteurs politiques et la société civile avec le souci primordial d’assurer le déroulement serein et pacifique du processus électoral et de garantir par des mesures concrètes et pratiques, la tenue d’un scrutin présidentiel libre, équitable, transparent et crédible ».

Olivier A.

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