diplomates_togo


De sources concordantes, si les représentants de la communauté internationale étaient citoyens togolais ils voteraient volontiers pour la dictature cinquantenaire incarnée par Faure Gnassingbé.
 
Après 10 ans de pouvoir, le fils d‘Eyadema venu au trône à la faveur d’un pseudo génocide refuse toujours de faire doter le Togo d’un cadre normatif pouvant permettre qu’aucun citoyen ne puisse s’éterniser au pouvoir.
 
Le Togo qui reste une curiosité au monde, avec un pouvoir dynastique aux mains d’un clan et d’une fratrie continue de faire croire à une certaine communauté internationale que ce lopin de pays est une république en apprentissage démocratique. Comment une dictature peut se définir en démocratie ? Seule la communauté internationale en a le secret.
 
Au lieu que la communauté internationale évite la politique de deux poids deux mesures où dans les autres pays comme le Burundi ou encore en RD Congo où elle sort ses griffes contre les dirigeants qui veulent s’éterniser au pouvoir, la même communauté internationale dans le cas togolais reste un soutien à la dictature de père en fils et bientôt en petit fils au regard de la caution de la fameuse communauté internationale qui se fait pourtant le chantre des valeurs démocratiques.
 
Si parmi le groupe des 5 comme on le surnomme au Togo, composé de l’Allemagne, la France, les USA, l’Union Européenne et le Pnud, certains représentants des puissances étrangères ne se prononcent pas ouvertement sur le processus électoral, deux ne cachent pas leur soutien à Faure Gnassingbé, l’un confirme qu’il est pour la continuité, le second estime que Faure est jeune et ne leur pose aucun problème.
 
Un troisième visiblement très déçu dans la bataille réelle ou supposée de l’opposition togolaise pour les réformes politiques soutien qu’il a d’autres chats à fouetter que de se décarcasser pour une opposition irresponsable et anti patriote.
 
Un quatrième sous forme de boutade balance que n’importe quel chef d’état souhaiterait avoir une opposition comme celle du Togo.
 
Le dernier très réservé dit juste que le Togo reste un pays singulier et énigmatique.
 
La communauté internationale au-delà des déceptions de ces représentants au Togo vis-à-vis de la classe politique togolaise doit sur le plan des principes comprendre que le Togo est une dictature et non une démocratie comme tente de le faire croire depuis des décennies le régime togolais réfractaire à toute règle démocratique.
 
La même communauté internationale sait dire non à un autre mandat de Joseph kabila en RDC, de même qu’à Pierre Nkurunziza, mais pour le Togo elle applaudit pour la dictature héréditaire. C’est de la pure folie.
 
Comme quoi la démocratie est à géométrie variable pour la fameuse communauté internationale.
 
Dommage !
 
source : Fabbi Kouassi
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here