haac_12mai2017


© togoactualite – La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a présenté ce 11 mai 2017 son rapport annuel d’activité de 2016. La première sous la mandature de l’actuelle équipe dirigée par Pitang Tchalla. D’une centaine de page, ce rapport prend en compte les activités de régulation, les contraintes de la mission de régulation, la gestion administrative, les perspectives et les recommandations.
Même si cette année a été marquée par la fermeture de deux médias à savoir LCF et City FM, et l’agression dont a été victime le confrère de l’alternative Avotor, globalement le président de l’institution de régulation de la presse togolaise se félicite de la situation. « Nous ne sommes pas parfaits. Nous faisons des efforts. Il faut bien qu’on nous le reconnaisse au lieu qu’on jette l’huile sur le feu. Nous avons progressé de deux places selon le classement de Reporter sans frontière et Freedom House, une organisation américaine, nous avons gagné 13 place », se satisfait M. Pitang.
 
Le président de la HAAC plaide pour une relecture du code de la presse dans le courant de cette année avec en ligne de mire une éventuelle suppression de la dépénalisation des délits de presse. « Ce n’est pas normal que nous ayions toutes les félicitations parce que nous étions le premier pays africain francophone à dépénaliser le délit de presse et que cela se retourne contre nous », a indiqué le dernier ministre de la communication du Général Eyadema avant de poursuivre que « la HAAC n’est pas là pour museler la presse, la HAAC n’est pas là pour censurer la presse. On ne demande pas qu’on encense le chef de l’Etat. Lui-même n’en veut pas mais qu’on fasse notre travail », a-t-il souligné.
 
Il a ensuite déploré les dérive sur les médias nationaux notre en ligne ce qui plaide pour la revision du code de la presse. « L’une des lacunes de l’actuel code c’est l’absence de régulation sur les médias en ligne, les réseaux sociaux. C’est une carence qu’il faut corriger. C’est une obligation au moins de revoir le cde pour prévoir des règles éthiques et déontologique sur les médias en ligne », tente-t-il de justifier.
Le Togo dispose de 136 journaux paraissant régulièrement et 460 qui sont irrégulières. 9 télévisions et 72 radios.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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