En remettant 30 millions à l’opposition Togolaise, et en affrétant un jet privé pour faire venir nos opposants sur Paris, les deux roublards ADO et CONDE, utilisaient la crise Togolaise, pour la remise à zéro des compteurs par le jeu de réécriture des constitutions.

Le Togo venait d’ouvrir la brèche et inaugurer la nouvelle formule de la présidence à vie. La France complice a aujourd’hui du mal à dire non à partir du moment où elle a fermé les yeux sur le Togo pour des raisons géostratégiques.

Cette France, pays des droits de l’homme et de la liberté, qui est capable de basculer des tonnes de bombes sur la Libye et la Syrie est incapable de reconnaître le droit des peuples africains à être souverains et choisir leurs dirigeants. Macron qui a vendu aux Français, le nouveau monde, maintien l’ancien monde en Afrique dans un mépris total des peuples africains

Ce qui est bien pour les Français, la liberté d’expression, la démocratie, la liberté de manifester de choisir librement ses dirigeants est considéré comme des luxes pour les peuples africains.

Pire la Cedeao, ce machin, bidon très inefficace à la solde des chefs d’état, cherche par l’entremise d’ADO a imposé aux peuples de la sous région la primauté des élections présidentielles sur la volonté de révocation des dictatures par la révolte populaire.

On nous dit qu’une fois que le président est élu suite à une élection, le peuple n’a plus de légitimité à le chasser par la rue. C’est-à-dire que demain, si le peuple Togolais se soulève contre Faure Gnassingbe, on lui dira que Faure étant élu, vous n’avez plus le droit de demander sa démission.

Les cours constitutionnelles à la solde des dictatures, vont désormais remplacer la souveraineté populaire.

En résumé, les peuples n’ont plus le droit d’exprimer leur frustration leur volonté, ils doivent se soumettre aussi longtemps que le dictateur sera proclamé vainqueur par une cour constitutionnelle.

Ces intellectuels qui doivent faire rentrer l’Afrique dans l’histoire moderne, sont entrain de donner raison à Sarkozy, qui disait à Dakar que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’histoire.

François Assogbavi / FB

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