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Une conférence sur le leadership féminin a rassemblé ce samedi à Lomé des femmes, rencontre organisée par les responsables du « Personal and Professional Development Center (PPDC-Africa) en partenariat avec le ministère togolais de la promotion de la Femme, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News

 

Cette rencontre vise à amener les jeunes femmes à avoir des instruments pour pouvoir participer à la vie active du pays. Cette conférence a été ouverte en présence du directeur de cabinet du ministère de la Femme, des responsables d’organisations de défense du droit des femmes et des étudiants.

 

Selon Komi Koudou, le coordonnateur du PPDC-Africa, le développement d’un pays dépend de son « top management » d’où la nécessité de former les femmes afin qu’elles puissent prendre de bonnes décisions quand elles seront appelées à diriger.

 

« La femme est la mère du monde. Donatrice de la vie, incubateur de la transmission, elle crée en partie la génération future. Donc au cours de cette rencontre, nous mettons la femme au cœur des actions du développement, car on ne peut parler de développement durable, sans la femme. La femme est l’auteur principal du développement. Au cours des exposés, il était surtout question de revaloriser la femme dans le développement », a-t-il expliqué.

 

A en croire ce dernier, l’émancipation de la femme à du plomb dans l’aile à cause des barrières sociales, or sans la femme il n’y a pas de développement.

 

Pour Mme Claire Quenum, responsable de WILDAF-Togo, le leadership féminin doit dépasser l’effet d’annonce et de publicité : « cela doit plutôt être au cœur des actions de développement. C’est l’engagement que tout le monde doit prendre ».

 

« La participation de la femme à la vie publique ou à la gestion de la chose publique est un baromètre de la démocratie, car on ne peut faire de la démocratie et du développement sans les femmes qui constituent plus de la moitié de la population. La participation ou l’implication de la femme à la chose publique doit être effective dans tous les domaines, car la femme est au cœur du développement », a-t-elle martelé.

 

« Tous les acteurs du développement ont reconnu que la femme a une part importante dans le développement. C’est pour cette raison que les Objectif du millénaire pour le développement (OMD) dans son objectif 3, s’est appesanti sur l’égalité entre la femme et l’homme et sur son autonomisation », a poursuivi Mme Claire Quenum.

 

« La vie vient par elle, elle protège la vie. C’est elle qui donne les premières informations de la vie à l’être humain et elle a un rôle d’éducatrice. Or les femmes subissent trop d’injustice sociale d’où la nécessité d’alléger les tâches de la femme pour qu’elle puisse participer au développement de nos pays. La femme doit avoir les mêmes chances et opportunités que l’homme », a-t-elle souligné.

 

N’gmebib Siléba Stanislas, le directeur de cabinet du ministre de la Femme, a pour sa part indiqué que la femme est la préoccupation fondamentale de son ministère qui recherche les meilleures voies pour permettre à cette dernière de mieux participer au développement du pays : « Les inégalités et les injustices nuisent au développement de la femme. Et aussi, cela ne favorise pas une vie harmonieuse. Cette rencontre est donc une occasion pour renforcer les capacités la femme afin de la repositionner dans le développement ». FIN

 
Nicolas KOFFIGAN
 
Savoir News

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