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Renvoyé sur ce 16 septembre 2020, le procès intenté par Fabrice Adjakly  contre le journal l’Alternative dans le palpitant dossier du pétroleGate va s’ouvrir dans quelques heures. Mais bien avant, le plus grand journal d’investigation togolais reçoit des soutiens du monde médiatique. Après Reporters sans frontières (RSF)  qui demande la relaxe pour le «  journaliste d’investigation poursuivi après avoir dénoncé des faits de corruption dans l’importation du pétrole au Togo », c’est le tour de JDHO (Journalistes pour les Droits de L’Homme) qui appelle à une mobilisation en solidarité au journal. 

JDHO, avec la nouvelle équipe dirigeante ne veut pas rester indifférent par rapport à ce fumant dossier du pétroleGate.  A travers un communiqué rendu public  l’association des Journalistes pour les Droits de l’Homme (JDHO) dit suivre  avec beaucoup d’attention le dossier dénommé ‘’Pétrolegate’’ opposant le confrère Directeur de publication du journal ‘’L’ALTERNATIVE’’ à la famille ADJAKLY.

« Après un premier renvoi, les deux camps sont de nouveau convoqués ce mercredi 16 Septembre 2020 pour l’ouverture du procès au palais de justice de Lomé. Journalistes pour les Droits de l’Homme (JDHO) soucieux du respect  de  la liberté de presse et d’expression invite la justice togolaise à respecter les principes de droit des justiciables dans cette affaire. Une condamnation abusive du journaliste serait  un recul du Togo dans la protection de la liberté de presse. JDHO demande par ailleurs à tous les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme de se mobiliser pour apporter leur soutien  au confrère Ferdinand Messan AYITE et au journal l’alternative », lit-on dans cette note signée par  Richard AZIAGUE. 

Pour RSF , « ce procès est un véritable test pour la justice togolaise et son issue donnera une indication très claire de la place qu’occupent aujourd’hui le journalisme d’investigation et le combat contre la mauvaise gouvernance dans le pays, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Une condamnation enverrait un message désastreux à celles et ceux qui par leur travail d’information contribuent à lutter contre la corruption. Nous appelons à la relaxe et à la protection de ce journaliste contre toute forme d’intimidation et de harcèlement judiciaire dans ce dossier sensible.”

Joint par RSF, Ferdinand Ayité dit attendre que la justice “fasse son travail” pour “mettre fin à l’impunité et à la République des intouchables”. 

La rédaction/ Togoactualite

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