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La mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles se révèle pratiquement impossible avant la prochaine élection présidentielle. Mais en réalité, les choses peuvent encore bouger si l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) révise sa position. Mais Patrick Lawson est clair : il n’en est pas question.
 
Le premier Vice-président de l’ANC a fait comprendre jeudi sur les ondes de Kanal FM à qui voulait l’entendre que pour rien au monde, son parti n’acceptera le conciliabule qui veut que suite à l’adoption de la mesure de la limitation de mandats présidentiels à deux termes de cinq ans, le Chef de l’Etat actuel ait encore la latitude de se représenter.
 
M. Lawson expliquait la position de l’ANC, pourtant critiquée tant dans l’opposition qu’au niveau du parti au pouvoir, ne suit que la logique du droit et que la loi doit primer sur la force et toute autre considération. Et dans le même temps, le parti au pouvoir UNIR soutient que la loi n’est pas retroactive et donc, Faure Gnassingbé devrait briguer deux nouveaux mandats.
 
Pour le premier Vice-président de l’ANC, tout doit être clair au départ pour éviter que le pouvoir ne se serve des institutions à son solde notamment la Cour constitutionnelle pour offrir d’années de règne à Faure Gnassingbé.
 
« Quand on parle des réformes, il faut les faire », a-t-il dit avant de préciser que les réformes réclamées vont s’étendre prochainement à la Cour Constitutionnelle, une institution de l’Etat qui intervient à un moment donnée, à une place donnée.
 
Le responsable de l’ANC pense ainsi que c’est à la Cour Constitutionnelle qu’il revient de valider d’arrêter la liste des candidats à la prochaine élection et non à l’Assemblée nationale.
 
« Lorsque vous allez à des élections législatives ou présidentielle, c’est la Cour Constitutionnelle qui arrête la liste des candidats. C’est tout ce que nous demandons. Ce n’est pas à l’Assemblée nationale d’arrêter la liste des candidats. Voilà tout ce que nous disons. Elle est tellement claire que nous ne comprenons pas qu’on ne puisse pas comprendre », a déclaré Patrick Lawson.
 
M. Lawson, député à l’Assemblée nationale pense qu’il n’est pas question pour les responsables de l’ANC de piétiner leur dignité en allant à Canossa en donnant cinq ans gratuitement au président actuel ou en lui donnant une illimitation de mandat, qu’il a d’ailleurs déjà. « Notre dignité ne nous le permet pas », a-t-il conclu.
 
Sur la tournée du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), le n°2 de l’ANC a expliqué qu’elle fait partie des activités régulières de sa formation politique qui est un parti de terrain et n’a aucun lien avec les prochaines élections. Pourtant, c’est le candidat de cette coalition pour l’élection présidentielle qui est présenté dans les différentes localités sillonnées par les responsables du CAP 2015
 
source ; togobreakingnews
 

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