© togoactualite – Malgré la consigne de silence que se sont imposés les parties prenantes au dialogue 2 de Togotélécom, Patrick Lawson le vice-président de l’ANC s’est confié à la presse à la fin de cette journée de discussions. Sans dévoiler les secrets des discussions, il espère qu’ils parviendront à un consensus sur les sujets de discussions.
Vous avez eu aujourd’hui une journée particulière au cours de ce dialogue. Quelle a été la particularité de cette journée ?
Patrick Lawson : Toutes les journées que nous passons sont des journées particulières étant donné que les sujets sont variés et variables. Aujourd’hui nous avons traité des sujets qui sont aussi importants que ceux d’hier et je le répète encore que personne ne se fasse d’illusion. Ce n’est pas toujours l’harmonie mais nous la recherchons continuellement et permanemment. Il y a eu des moments difficiles mais nous avons su les régler, les surmonter surtout grâce au facilitateur, la preuve qu’un facilitateur est nécessaire pour des discussions de cette nature où nous sommes venus d’horizon divers et ayant des positions différentes sur les sujets évoqués c’est ce qui s’est passé aujourd’hui. Le facilitateur a joué son rôle, les positions ont été exprimées, il a tenté de les rapprocher. Sa méthode n’est pas mauvaise. On a gardé beaucoup de points de désaccord, on a eu quelques points d’accord mais à partir de vendredi nous aurons encore trois sujets à traiter et tout le reste du temps nous allons mettre ça à profit pour rapprocher définitivement les positions aussi minimes que soient-elles. Cela nous permettra par la suite d’avoir le consensus sur au moins un certains nombre de sujets fondamentaux pour la solidité de nos institutions, pour l’apaisement du climat politique dans le pays pour l’organisation des élections transparentes et libres.
Quels ont été déjà les points d’accord qui vous semblent importants au cours de ce dialogue puisque le communiqué parle de points d’accord et de points de désaccord ?
Patrick Lawson : Vous savez ce n’est pas mon rôle de vous détailler le point d’accord tout comme je n’ai pas à détailler les points de désaccord. Mais ce n’est pas vous faire offense, c’est pour la bonne marche de ce que nous faisons. Nous tenons à aboutir si on commence à tout livrer cela peut poser des problèmes, causer des frustrations etc… Donc comprenez-moi que je ne pourrai pas vous parler du contenu des désaccords et des accords.
Patrick Lawson; est-ce que vous nourrissez des espoirs au regard de l’évolution de ce dialogue ?
Patrick Lawson : Vous me connaissez bien, vous savez que je suis un optimiste quand il s’agit de l’avenir de mon pays et pour cela rien ne peut me freiner. Je crois que c’est très difficile les discussions que nous menons mais je pense également qu’avec les mécanismes qui sont mis en place nous parviendrons à trouver des terrains de consensus.
Qu’est-ce qui fonde cet espoir ?
Patrick Lawson : La volonté de la plupart des parties prenantes de trouver à tout prix des solutions et ensuite la peur de décevoir les Togolais nous oblige à nous investir pour trouver des solutions à nos problèmes. Voilà ce qui fonde tous ce que je dis et nous vous disons que nous vous rendrons compte régulièrement mais là n’est pas le lieu ce serait manquer du respect au facilitateur qui était là lui-même, il y a les rapporteurs mais moi c’est en ami que j’ai accepté de vous dire ces quelques mots. Vendredi quand on va se voir on pourrait probablement approfondir mieux les choses.
Peut-on dire si le facilitateur n’était pas là, il y aura déjà clash ?
Patrick Lawson : Oui et non. Ça aurait été difficile parce qu’il a joué et est en train de jouer un grand rôle. On a eu un moment difficile mais grâce à son investissement personnel, il a calmé les cœurs, il pensé les cœurs et nous avons repris les travaux comme s’il n’y a pas d’incident dans cette salle, ça c’est grâce à lui. C’était magique parce que moi je croyais que c’était la fin des discussions mais on s’en ait sorti et tout le long après avoir travaillé trente minutes on rigolait deux minutes, je crois que ça promet et nous le souhaitons du moins, en tout cas pour ce qui concerne les partis de l’opposition et singulièrement à l’ANC nous allons nous investir pour que des résultats sortent.
Sur quel point du dialogue l’intervention du facilitateur a été déterminante ?
Patrick Lawson : Sur tous les points, il a essayé toujours de rapprocher les positions mais il y a eu une incompréhension à un moment donné, il a su également régler ce problème et ça c’est extrêmement important pour nous.
lomévi (www.togoactualite.com)