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L’ancien ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales Pascal Bodjona n’est pas au bout du tunnel dans l’affaire d’escroquerie internationale.

 

Contrairement à ce que les avocats s’attendaient, la chambre judiciaire de la cour suprême a rendu comme prévu ce jeudi son arrêt tant attendu et a décidé de maintenir l’ancien ministre dans le statut d’accusé.

 

Dans son arrêt, la cour a rejeté tous les moyens de droits exposés par les avocats. Selon les avocats de M. Bodjona, cet arrêt a été rendu « sans motif juridique valable ».

 

Le 19 octobre dernier, lors de la comparution de Bodjona, les avocats en étaient arrivés à croire que tout est réuni pour que l’ancien ministre soit lavé de tout soupçon.

 

« Il est permis de dire que l’ancien ministre peut espérer recouvrer toute sa liberté le 21 novembre prochain, date du délibéré de l’affaire par la cour », ont annoncé les avocats.

 

Selon eux, les arguments développés par les avocats de la défense et le rapport dressé par le juge rapporteur en la personne d’Abdoulaye Yaya, président de la chambre judiciaire de la cour suprême se sont accordés.

 

Mieux, le juge Yaya a estimé dans son rapport que ses collègues de la chambre d’accusation ont fait preuve de « turpitude » et d’ « errements ».

 

Aujourd’hui, c’est le même président qui a rejeté tous les moyens de droits exposés par les avocats de Pascal Bodjona.

 

Cité au début de cette affaire comme témoin assisté, M. Bodjona été inculpé par la justice togolaise suite à une deuxième plainte déposée par l’Emirati Abass Al Youssef qui a estimé avoir fait l’objet d’une escroquerie qui lui aurait coûté 25 milliards de francs CFA.

 

Telli K.

 
afreepress
 

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