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C’est la peur de voir la reproduction des événements de Dapaong qui a amené le gouvernement togolais à fermer les établissements scolaires public et privé. C’est ce qu’à annoncé hier le ministre des éducations primaire et secondaire, Florent Maganawè au cours d’une rencontre avec la presse à son cabinet.

 

« Le gouvernement n’avait pas envie de fermer les écoles n’eut été ce sous entendue qui nous faisait craindre éventuellement les enfants risquaient d’être dans la rue. C’est pour ça que nous avons dit fermons par anticipation », a précisé le ministre.

 

Pour M. Maganawè, cette grève est une « manière de faire en sorte que les élèves ne soient pas contents de la situation qu’on veut les mettre et par conséquent, ils iraient dehors pour appeler comme on l’a déjà vu qu’on paie leurs enseignants pour bénéficier des cours ».
Toutefois, a poursuit le ministre, le gouvernement reste ouvert à la discussion mais il faut qu’elle se fasse en homme libre et non en homme contraint et sous pression.

 

Sans donner de délai pour la réouverture des établissements scolaires, M. Maganawè a seulement expliqué qu’aucun acteur n’a intérêt à ce que la situation perdure. « Nous n’avons pas intérêt qu’une année soit blanche ou qu’on dure longtemps ».

 

Notons qu’à peine trois semaines après la rentrée scolaire, elle a été déjà perturbée par deux grèves des enseignants qui réclament six primes. Le gouvernement pour sa part estime qu’il n’a pas en mesure de payer ses primes et les a combinées en prime unique de 10 000 F CFA ET 8 000 F selon les catégories. Une proposition qui n’est pas du gout des enseignants qui ont lancé une nouvelle grève de 72 h reconductible. Après des séances de discussion infructueuse avec les syndicats des enseignants, le gouvernement a décidé de fermer les établissements jusqu’à nouvel ordre à partir du 05 novembre.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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