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David Ourna-Gnanta, président de la commission chargé des adhésions au parti Alliance, non-représenté à la CENI, était à la réunion des partis politiques organisée par la CENI le 07 mars 2013. A la veille du démarrage du recensement, il emet des inquiétudes sur la fiabilité du processus.
 
pa-lunion.com : David Ourna-Gnanta, bonjour !
 
David Ourna-Gnanta : Bonjour !
 
pa-lunion.com :Votre parti a été représenté à la CENI, la dernière fois, au cours des discussions qui ont abouti sur la fixation de la date pour le début du recensement. Est – ce que vous, à l’Alliance, vous êtes prêts à appeler vos militants à se faire recenser ?
 
David Ourna-Gnanta :Le recensement est une phase technique du processus qui au finish nous dotera d’un nouveau fichier électoral. Et nous sommes prêts à appeler la population à aller se faire recenser.
 
D’ailleurs, nous demandons déjà aux citoyens en âge de voter d’aller s’inscrire et obtenir leur carte d’électeur. Mais nous sommes inquiets par rapport à la qualité de ce recensement.
 
pa-lunion.com :Sur quels éléments se fondent vos inquiétudes ?
 
David Ourna-Gnanta :Nos inquiétudes se fondent sur les manques de préparation et de sensibilisation des populations afin qu’elles puissent participer activement et comprendre qu’il ne faut pas laisser les mineurs ainsi que les étrangers s’inscrire. Il faut une campagne d’éducation, d’information et de communication très large, bien structurée et professionnelle.
 
pa-lunion.com :Pensez-vous que la faute incombe à la CENI ?
 
David Ourna-Gnanta :La faute est à la CENI. Parce que nous avons l’impression que cette CENI manque d’appui technique. Elle manque de professionalisme dans le domaine de la communication. Dans tous les cas, nous considérons le recensement comme une phase technique, et nous estimons que le dialogue permettra de voir un peu après le recensement qui n’est que technique, l’organisation réelle de la CENI.
 
pa-lunion.com :Est-il nécessaire qu’aujourd’hui, tous les acteurs s’associent à ce processus ?
 
David Ourna-Gnanta :Le dialogue s’impose. Il s’impose parce que nos traditionnels partenaires techniques et financiers d’ailleurs, ne sont pas impliqués dans le processus. Nous ne pouvons pas le faire sans eux. Par respect pour ceux qui nous ont toujours accompagnés, nous devons respecter leur position et faire en sorte qu’ils puissent nous épauler dans le processus pour que notre pays connaisse un apaisement.
 
pa-lunion.com :Vous voulez dire que les partenaires techniques et financiers du Togo sont restés à l’écart du processus électoral ?
 
David Ourna-Gnanta :Les partenaires techniques et financiers ont souhaité un consensus entre la classe politique nationale et ce n’est pas encore fait. Le cadre légal même du processus n’est pas encore clarifié, le découpage comme vous le savez non plus. Aucun citoyen togolais ne connaît pour le moment le contenu du code électoral actuel.
 
pa-lunion.com :N’aviez-vous pas posé le problème la dernière fois quand vous étiez avec les membres de la CENI en réunion ?
 
David Ourna-Gnanta :Nous avons posé les problèmes techniques, madame AGUIGAH a semblé justifier les imperfections au lieu de les noter pour correction avec son collègue Monsieur Tozim Potoperé.
 
pa-lunion.com :Vous voulez donc dire que la CENI ne vous a pas convaincu ?
 
David Ourna-Gnanta :La CENI ne nous a toujours pas convaincu. Il y a un certain désir de justifier les imperfections au lieu de proposer des solutions pour les corriger.
 
pa-lunion.com :Monsieur David Ourna-Gnanta, merci !
 
David Ourna-Gnanta :Merci !
 
source : pa-lunion
 

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