La ville de Mango, localité située à 550 Km au Nord de Lomé a été de nouveau le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, a appris l’Agence de presse Afreepress. Selon les informations recueillies, les échauffourées ont éclaté à la suite de l’interpellation de deux enseignants.
 
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Dans un communiqué, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Damehane est revenu sur les événements de ce vendredi. Il est fait cas de plusieurs blessés dans les rangs de la police et de la gendarmerie à la suite de ces manifestations de rue.
 
« Ces manifestations sont consécutives à l’interpellation par la gendarmerie de deux individus suite à la plainte de certains parents d’élèves qui leur reprochent d’avoir proféré des menaces à leur endroit s’ils osaient laisser leurs enfants participer à l’exercice de défilé envisagé ce jour dans le cadre des préparatifs de la commémoration du 56ème anniversaire de l’indépendance du pays », indique le communiqué.
 
Pour protester contre l’arrestation des enseignants désignés comme « responsables » de ces menaces, rapporte le ministère de la Sécurité, des « groupes de jeunes ont respectivement occupé pendant des heures le lieudit place CIMAO, le rond-point de la ville, la gare routière et ses abords bloquant de ce fait la circulation sur la route nationale N°1 et semant ainsi la panique dans les rangs des élèves qui ont fini par se disperser ».
 
Certains manifestants, s’indigne Yark Damehane, se sont même introduits dans les locaux de la Direction de l’Environnement et des Ressources Forestières où ils ont « saccagé un véhicule, détruit les mobiliers qui s’y trouvaient avant d’emporter le drapeau ». Le ministre dit condamner ces actes qui ont, d’après lui, fait trois blessés légers dans les rangs des forces de sécurité et des dégâts matériels.
 
Pour finir, il « rappelle à toutes les populations que la multiplication des manifestations intempestives de ce genre à l’instar de celles enregistrées ces derniers temps dans divers localités notamment Kanté, Tové et autres devient préoccupante et par conséquence intolérables ». En toutes circonstances, forces doit restée à la loi, poursuit le communiqué qui fait savoir que des « instructions fermes » ont été données à la police et à la gendarmerie à « l’effet de rechercher et d’interpeller les auteurs de tels actes afin de les traduire devant les juridictions compétentes ».
 
La ville de Mango a été secouée en novembre 2015 par de violentes manifestations qui ont entraîné la mort de cinq personnes et fait plusieurs blessés à la suite de la contestation par les populations d’un projet d’aires protégées.
 
A.G.
 
source : afreepress
 

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