Nicodème Habia, le député de l’Union des forces de changement (UFC, parti membre du gouvernement) au parlement est définitivement sorti de son silence et de sa reserve et prend publiquement position sur l’actualité togolaise. Après sa sortie médiatique du 18 juin dernier à la merci d’une interview accordée à certains médias de la place, le député UFC de l’Avé a récidivé ce lundi dans une émission animée sur Zéphyr, une radio de la place.
 
Celui qui se qualifie de « révolutionnaire » et « d’icônoclaste » a tenu à dire sa part de vérité à toutes les parties en conflit au Togo.
 
Parlant des casses qui ont eu lieu au siège de l’UFC les 12 et 13 juin derniers en marge d’une manifestation publique du Collectif « Sauvons le Togo », le député a appelé les organisateurs à prendre leur responsabilité et à éviter à l’avenir, ces malheureux incidents car, a-t-il martelé, « la violence appelle la violence ». « Nous serons obligés de réagir si cette situation se repète. J’ai été surpris de voir que les défenseurs des Droits de l’Homme au Togo n’ont pas réagi aux casses de notre siège », s’est-il étonné.
 
Si l’homme condamne les violences issues des manifestations du CST, il confie néanmoins être de coeur avec les exigeances de ce collectif de partis politiques et d’organisations de la société civile qui réclame de meilleures conditions d’organisation des élections à venir. « Le CST présente de bonnes exigeances. Il le fait pour le bien-être de tous les Togolais. Je considère de ma part, que nous devons nous mettre ensemble pour aller aux prochaines élections. Nous devons faire en sorte que l’opposition soit unie pour balayer ces gens-là en 2015 », a-t-il osé avant de dénoncer l’attitude du Chef de l’Etat togolais qui, d’après lui, est resté aphone pendant toute la période de trouble sociopolitique qu’a connu le Togo les 12, 13 et 14 juin derniers. « Tout le monde est d’accord à dire que le Chef de l’Etat togolais est très muet comparé à Goodluck Jonathan au Nigeria ».
 
Le Togo organise au dernier trimestre de cette année, des élections législatives élargies aux municipales. A l’approche de cette échéance, le CST, un collectif de partis politiques de l’opposition et d’organisarions de la société civile togolaise a pris les devants de la lutte politique avec des exigeances liées à la transparence de ces élections.
 

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