Union pour la République (UNIR) : c’est la nouvelle formation politique portée sur les fonts baptismaux samedi dernier à Atakpamé, après le congrès « extraordinaire » de « refondation » du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir) tenu à Blitta (environ 273 km au nord de Lomé).
 
Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé en personne, a assisté aux travaux ayant abouti à la création de ce parti à Atakpamé, selon un communiqué rendu public. Il a également pris part aux travaux du congrès à Blitta où il a prononcé deux discours : le premier à l’ouverture des travaux, et le deuxième à la clôture.
 
Mais la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le RPT est « dissous ». De hauts responsables du « RPT », l’ont clairement affirmé à des journalistes, juste après les travaux de Blitta. Des médias nationaux et internationaux ont repris l’information. Mais apparemment, le mot « dissolution » pose un petit problème.
 
En tout cas, c’est l’analyse faite par la rédaction de l’Agence Savoir News lors du passage de Solitoki Esso, secrétaire général du « RPT » sur le plateau de la Chaîne du Futur (LCF) lors de l’émission « Semaine d’actualité ».
 
Les deux premières questions posées par l’animateur et les réponses données par M.Esso ont retenu notre attention dans cette analyse.
 
Première question : Comment dois-je vous appeler ce soir ? Ancien secrétaire général du RPT ou secrétaire général du RPT ?
 
Et voici la réponse : « d’abord, je voudrais vous remercier de l’honneur que vous nous faites en nous invitant ici, sur votre plateau pour répondre de façon précise à vos questions. Je vous laisse le choix de l’appellation qui vous conviendra (…) ».
 
Deuxième question : Est-ce que le RPT est dissous ?
 
« J’ai appris que les gens veulent faire une sorte de polémique sur la notion de dissolution ou fusion-création etc… Je suis très heureux que vous nous donnez cette occasion de pouvoir apporter quelques précisions. Vous savez, le 5e Congrès extraordinaire qui s’est tenu samedi à Blitta, a pris une résolution qui autorisait la fusion-création, pour que le RPT puisse évoluer dans un cadre avec d’autres partis, avec des groupements politiques, avec d’autres personnalités pour créer une nouvelle formation politique.
 
Lorsque vous parlez de fusion-création, il y a des effets ; et lorsque vous parlez de dissolution, il y a également des effets. Lorsqu’on parle de dissolution, cela veut dire que le parti cesse effectivement d’exister et les militants sont libres. Et lorsque vous faites la fusion, vous-mêmes, vous vous dissolvez dans la nouvelle formation politique. Il y a une résolution qui demande à tous les militants d’adhérer massivement à cette nouvelle formation. Le parti en tant qu’appellation du parti, cesse ses activités, cesse d’exister. Donc, il y a cette résolution dont il faut tenir compte. Ce n’est pas la peine d’entretenir des polémiques inutiles sur la notion de dissolution (…) ».
 
Difficile et très difficile de comprendre ce qui s’est réellement passé à Atakpamé. Est-ce que le RPT est définitivement enterré ? Si non, qu’entoure cette notion de « fusion-création » ?
 
Aujourd’hui, une clarification s’impose, afin de situer les togolais, surtout les militants de ce parti.
 
Rappelons que le RPT avait été créé en 1969 par le général Gnassingbé Eyadéma, décédé le 5 février 2005, après 38 ans de règne. FIN
 
Junior AUREL
 
 
savoirnews.net
 

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