Pasteur-Komi-Edoh-500

©   togoactualite |  Le Mouvement Martin Luther King- La Voix des sans voix vient de pousser un cri d’alarme et de détresse face à la situation que vivent les jeunes filles togolaises au Liban. Ce cri fait suite à l’exploitation, la souffrance et le harcèlement sexuel dont sont victimes ces filles togolaises au pays du cèdre.

 

En effet, depuis quelques années, il est de notoriété publique que vue la misère et la pauvreté, corolaire de la mauvaise gouvernance, de la corruption et de la gabegie du pouvoir en place, des compatriotes en général et les femmes en particulier, ont dû quitter le pays pour trouver mieux ailleurs. Ces filles sont engagées dans les travaux domestiques et ménagers dans leurs pays d’accueil.
Mais seulement, certains individus souvent Togolais sans foi ni loi, de concert avec des représentations diplomatiques ou consulaires, s’organisent en réseau de facilitateurs, démarcheurs dont la mission souvent perçues sur les salaires des jeunes filles employées, souligne une déclaration du Pasteur Edoh Komi.

 

C’est ainsi que débordé et ne pouvant plus supporter les traitements inhumains dont elles sont victimes au quotidien au Liban, ces filles ont saisi le MMLK-La Voix des sans voix pour faire entendre leur SOS et cris de détresse.

 

Selon le Mouvement dans les échanges avec ces filles, ces dernières ne demandent qu’à rentrer au bercail mais leurs passeports sont bloqués par les membres du bureau de facilitation qui leur exigent encore quelques mois supplémentaires de travail qui répondraient selon eux aux clauses de contrat. Les compatriotes, quant à elles, réfutent cette déclaration et refusent de travailler s’exposant davantage aux risques et aux dangers énormes si rien n’est fait d’ici peu.

 

Le Mouvement lance un appel aux autorités à peser de leur poids pour rapatriement des ces concitoyens.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here