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Suite aux « exactions commises » sur le professeur TANDOUNA Épiphane à Niamtougou et à la mort d’Étienne YAKANOU et de DOUTI Sinalengue, l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) a dans un communiqué publié lundi dénoncé l’état de l’appareil judiciaire au Togo.
 
Cette association de lutte contre la torture au Togo pilotée par Olivier Amah Poko, fustige dans sa réaction la « lassitude, l’insensibilité, l’insouciance et l’indifférence du gouvernement », qui selon elle, cultive « l’impunité vis-à-vis des tortionnaires ». Il est important, recommande l’ASVITO de « faire la lumière sur ces cas exactions » conformément aux articles 2 et 4 de la Convention contre la torture qui, soutient le commandant Olivier Poko, « oblige l’État togolais à prendre des mesures efficaces pour garantir l’intégrité physique, morale ou mentale des citoyens ».
 
« Aucun responsable de l’application des lois ne peut infliger, susciter ou tolérer un acte de torture ou quelque autre peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant », rappelle dans son communiqué l’ASVITO pour qui, malgré toutes ces conventions ratifiées par le Togo, ‘les détenus sont encore victimes de torture ».
 
Pour finir, l’ASVITTO a exigé de l’État, l’ouverture d’une enquête « impartiale sur toutes les exactions qui ont conduit à ces décès afin de prévenir efficacement les actes de torture par l’identification, la poursuite et la condamnation des auteurs ».
 
L’ASVITO est une association née en 2011 suite au procès Kpatcha Gnassingbé, du nom de ce demi-frère de Faure Gnassingbé, Chef de l’État togolais accusé d’avoir voulu attenter à la sûreté de l’État.
 
Plusieurs codétenus de Kpatcha Gnassingbé libérés à la suite de ce procès créent l’ASVITO pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants dont ils auraient fait l’objet au cours de leur détention.
 
afreepress
 
 

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