Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Solitoki Esso a animé le mardi 16 août à son cabinet à Lomé une conférence de presse consacrée à l’opération de dénombrement administratif des agents de l’Etat. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme national de réforme et de modernisation de l’administration publique.
L’objectif est de permettre au gouvernement de disposer d’un fichier actualisé, unifié et normalisé pour servir de socle à une politique de maîtrise des effectifs et des coûts salariaux de l’administration publique. Elle donnera également lieu à l’organisation d’un audit stratégique organisationnel qui consacre un redéploiement rationnel des agents pour corriger les dysfonctionnements constatés et améliorer les conditions de vie et de travail des agents. Au cours de l’entretien, le ministre Esso a donné des éclaircissements sur les personnes devant être dénombrées ; il s’agit du personnel payé sur le budget de l’Etat à savoir les fonctionnaires, les agents permanents, les décisionnaires, les pigistes ou personnel d’appui des départements ministériels et des non permanents payés par le service de la solde et ceci quelle que soit la position occupée, à l’exception des forces armées. Le ministre d’Etat a par ailleurs dressé un catalogue des pièces devant constituer le dossier à présenter à cet effet. Il comprend une photocopie des premiers actes d’engagement et d’intégration, du certificat de naissance, de la carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité, des actes de naissance des enfants déclarés, de l’acte signé du ministre de la Fonction publique attestant la dernière situation administrative, du diplôme à l’embauche et du dernier diplôme pris en compte par la fonction publique. A cela s’ajoutent des photocopies du dernier bulletin de paie de l’année 2011, de l’acte de mariage ou de divorce et une photo d’identité.
L’orateur a exhorté les gestionnaires des ressources humaines à fournir des informations nécessaires sur chaque agent placé sous leur tutelle en vue de la réussite de l’opération. Il a annoncé que les abstentionnistes et les absents seront passibles d’une radiation ou d’une suspension et que toute régularisation de la situation ne sera possible qu’après justification des motifs d’absence. L’opération qui est actuellement à sa phase d’information et de sensibilisation est confiée au cabinet « Togo 3000 ».
Les préoccupations des journalistes ont porté notamment sur l’esprit du dénombrement, le mobile de l’exclusion des corps habillés, les sanctions prévues à l’encontre des suspects.
ATOP/TAL/SAS/MD
source : tvt.tg