A Lomé, dimanche. Affiche de campagne du président sortant Faure Gnassingbé, proclamé vainqueur avec 72% des voix. Photo Pius Utomi Ekpei. AFP

Dans un arrêté en date du 22 janvier dernier, la ministre des Armées Marguerite Essossimna Gnakade a ordonné au Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Togolaises, Général Dadja Maganawè de radier 344 militaires de l’armée togolaise. C’est une menace mise à exécution par le Général Maganawe qui avait demandé à tous les militaires de regagner les casernes. Il avait ordonné précisément à la Direction de la Gendarmerie nationale de faire replier des militaires détachés auprès des autorités civiles au plus tard le 13 janvier 2021.

Et tout contrevenant « sera considéré comme déserteur ». Ce nombre de déserteurs est considérable. Des gens qui se sont librement engagés dans l’armée pour défendre  la patrie et par ricochet gagner leur vie, décident d’abandonner leur poste, cela doit interroger. Il est aussi vrai que certains départs datent de quelques années en arrière. Mais le plus important à souligner est que ces concitoyens ont bien des raisons de quitter l’armée.

Une évidence, nul n’est à l’abri de la mauvaise gouvernance. Si l’armée considérée comme le chouchou du régime togolais connaît autant de départs volontaires ou forcés, la conclusion logique est qu’aucun secteur n’est épargné par les affres de la gestion approximative du Togo. Que les zélés de tout acabit de tous secteurs  du pays fassent en sorte que seuls le bien être et le bon vivre ensemble soient privilégiés et préservés. Quand le pays va bien, cela fait le bonheur de tout le monde.

Honoré ADONTUI

Source : Le Correcteur

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