Les femmes du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ne vont plus descendre dans les rues jeudi pour réclamer la libération des manifestants déférés à la prison civile de Lomé. Principale raison : Le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) et des religieux ont décidé d’intervenir auprès des autorités, afin que ces personnes soient libérées, a indiqué lors d’une conférence de presse Me Isabelle Améganvi.
 
Les femmes du CST avaient décidé de marcher nues dans les rues de la capitale, a-t-elle souligné.
 
La médiation menée par le bureau du HCDH-Togo et ces religieux a porté ses fruits, car dix jeunes ont été remis en liberté provisoire ce vendredi, selon un communiqué du procureur de la République.
 
« Lors des manifestations organisées par le CST, les 21, 22 et 23, 10 personnes ont été interpellées et déférées devant le Parquet pour atteinte à la tranquillité publique, destruction, dégradations de biens publics, violences volontaires et voies de fait. Des procédures judiciaires engagées se poursuivent », souligne le communiqué.
 
« Leur maintien en détention n’étant plus nécessaire pour la suite de la procédure, le Procureur de la république près le Tribunal de première Instance de Lomé a décidé ce jour la mise en liberté provisoire de ces personnes », ajoute le texte.
 
Par ailleurs lors de la conférence de presse, les responsables du CST ont affirmé que 150 manifestants ont été arrêtés. Le ministre de la sécurité avait annoncé vendredi dernier, la libération de 119 personnes.
 
Ils ont également fait cas d’une centaine de blessés dont une vingtaine de cas graves. FIN
 
Edem Etonam EKUE
 
savoirnews
 

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