natchaba


Les personnes mortes lors des échauffourées qui ont éclaté entre forces de l’ordre et jeunes à Mango (ville située à 520 km au nord de Lomé) dans l’affaire de rejet de la protection des aires protégées en novembre 2015, ne sont toujours pas enterrées. Et pour cause, la population et les familles éplorées attendent d’abord que le reste des personnes détenues dans le cadre de cette affaire soient élargies.
 
Une délégation gouvernementale conduite par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Ouattara Fambaré Natchamba, fils du milieu, s’est rendue dans cette ville du nord du Togo pour une réunion avec les représentants de la population, histoire de trouver les voies et moyens susceptibles d’amener les familles éplorées à retirer les morts de la morgue pour leur enterrement.
 
Au cours de la réunion à laquelle ils ne sont pas conviés, les jeunes n’ont visiblement pas été d’accord avec les propos tenus par leur « grand-frère » qui conduisait la délégation et ont décidé de le passer à tabac s’il ne se retirait pas.
 
C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress ce mardi de la radio Victoire FM qui a joint sur place un habitant ayant pris par à la réunion terminée en queue de poisson.
 
« La population a fait savoir que ceux qui sont morts ne constituent pas un problème, c’est plutôt ceux qui sont en prison qui constituent pour des préoccupations. Ce qui a fâché les jeunes qui participaient à cette réunion, c’est le fait que l’ancien président de l’Assemblée nationale leur dise que le gouvernement a fait libérer beaucoup de personnes et qu’on ne doit pas demander trop en ce sens. Il disait que si un fils et son père ont des problèmes, c’est toujours le fils qui demande pardon. Les jeunes lui ont répondu que le pouvoir aussi peut demander pardon à la population et c’est lui qui a fait arrêter les gens et que s’il ne part pas, il sera bastonné », a déclaré le témoin.
 
A l’issue des premières manifestations des populations de cette localité pour rejeter le projet des aires protégées, cinq (5) personnes sont mortes. Des nouvelles manifestations ont éclaté et le commissaire principal de la ville y a laissé la vie.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

 

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