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L’Union des Syndicats de l’Enseignement du Togo (USET) a attiré l’attention des ministres en charge de l’éducation que le salaire de janvier dernier de certains enseignements ont fait l’objet de retenue en violation, dit-elle, des dispositions du décret n°91-167 du 21 mai 1991 organisant le droit de grève dans les services publics.

 

Face à ces retenues « arbitraires », les enseignants de l’USET donnent jusqu’à la fin du mois de février au gouvernement pour le reversement de ces retenues. Dans le cas contraire, préviennent-ils, une manifestation de masse des enseignants « victimes » de ces retenues se fera à la direction des finances.

 

« Selon le décret précité, lorsqu’un personnel est en grève, les retenues sur salaire ne peuvent s’opérer que sur le salaire du mois pendant lequel l’agent a observé la grève après notification à l’agent. Nous avons appelé à la grève les 24 et 25 octobre 2013, les 4, 5 et 6 novembre 2013 et les 28 et 29 novembre 2013 et non aux dates mentionnées sur le document envoyé », précise la lettre adressée aux ministères de l’éducation.

 

Les enseignants se demandent se posent un certain nombre de questions. « Sur quelle base les enseignants n’ayant pas cours à certains jours de grève, ont-ils subi des prélèvements à l’exécution de la grève des 4, 5 et 6 novembre 2013 alors que les écoles ont été fermées par le gouvernement dès les premiers jours, notamment le 4 novembre ? ».

 

Ils s’interrogent également sur l’origine de la liste des enseignants « victimes » des retenues « alors que les établissements ont été fermés à cette période.

 

Le secteur de l’éducation a été secoué durant les premiers mois de l’année académique 20913-2014 par des grèves à répétition des enseignants. Pour calmer la situation, le gouvernement a promis aux enseignants la mise ne place d’un statut particulier du secteur d’ici la fin du mois de mars 2014.

 

Telli K.

 

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