Libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, la très bonne nouvelle

 
C’est avec un grand soulagement que les journalistes du monde entier ont appris la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Les deux confrères de France 3 ne sont rendus en Afghanistan que pour faire leur travail. Ils savaient les risques qu’ils couraient en foulant le sol afghan.
 
Mais rien ne résiste à la soif d’informer et à la recherche des « pièces à conviction », le magazine de reportage pour lequel Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière étaient dans le pays du commandant Massoud. Et le 30 décembre 2009, ils ont été enlevés dans la province de Kapisa, à 60 km de Kaboul, avec leurs trois accompagnateurs afghans. Selon les informations, cette province où sont déployés près de 800 des 4.000 soldats français présents en Afghanistan est l’une des plus périlleuses du pays. Ce qui n’a évidemment pas facilité la tâche des militaires et des hommes de la DGSE chargés de libérer les otages. Résultante, les otages ont passé 547 interminables jours dans les mains de leurs ravisseurs et les familles étaient toujours dans l’angoisse malgré les discours rassurants des autorités françaises. Pour les observateurs, c’est la plus longue prise d’otage de journalistes depuis les enlèvements au Liban dans les années 80.
 
La polémique sur le paiement d’une quelconque rançon fait rage. Mais ce qui importe, c’est leur libération, car ce n’est pas facile de vivre pendant 547 jours loin de son pays et de sa famille.
 
Chers confrères Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, réjouissez-vous et profitez de la vie dès que vous serez parmi les vôtres. Les faits que vous avez vécus et les jours que vous avez passé, sont déjà des « pièces à conviction » que vous allez laisser à la postérité.
 
Coco Tchak
 
source: liberté hebdo togo

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