La fin de l’esclavage de l’homme noir est proche. Pour cela, l’Afrique est appelée à s’unir. Le frère Kwame Nkrumah l’a rêvé, la génération africaine du IIIe millénaire s’est réveillée et a pris conscience de son avenir, donc rien ne l’arrêtera. C’est alors qu’il nous est permis de dire avec beaucoup d’espérance que la flamme de la renaissance africaine est désormais allumée et ne s’éteindra pas.

La nouvelle génération est consciente que la liberté ne se donne pas, mais s’arrache. C’est alors que l’homme africain se trouve à la croisée des chemins. Prendre la mauvaise direction c’est donner libre voie à une nouvelle colonisation pire que l’apartheid de l’Afrique du Sud. Le colonisateur a pris la mesure de l’immense richesse minière du continent et il en a besoin.

L’Afrique est la mère de l’humanité et elle a donné tout à notre monde : Les moyens conduisant les hommes sur une voie civilisée ; Invention de la religion, de l’écriture, des sciences et des lois de la jurisprudence.

L’Afrique nous a tout donné, nous lui sommes redevables de nous unir. Il y a 5000 ans, l’homme noir africain, le pharaon Min (Rêgba), Narmer des Grecs, avait unifié l’Egypte pour devenir la première puissance mondiale.

Nous avons vu s’unir les Nord-américains, puis les Européens. Nous devons faire de même.

Certes ce ne sera pas chose facile car ceux-là même qui eux se sont unis depuis fort longtemps, à savoir les USA et l’Union Européenne possèdent des intérêts tellement colossaux et bien immoraux en Afrique qu’ils ne sont pas disposés à les perdre.

Les pères des indépendances africaines avaient cherché en vain leur propre financement pour l’Union Africaine. C’est finalement l’Union Européenne qui s’en occupera, pour ne pas dire, qui nous mettra la corde au cou.

La génération du IIIe millénaire peut-elle changer les choses ? Que chaque Africain adulte sur le continent ou de la diaspora fasse le sacrifice de payer une sorte d’impôt de la liberté d’un montant maximum de 1euro par mois. Le but étant que chacun participe selon ses moyens. Plusieurs personnes interrogées sont d’accord pour payer un tel impôt afin de sortir l’Afrique de l’esclavage financière.

Bien sûr les sceptiques auront des doutes quant à la gestion de cet argent avec toute la corruption qui gangrène les dirigeants africains. Mais je pense qu’il y a des organismes panafricains à même de bonne gérance.

Je jette cette bouteille à la mer avec l’espoir qu’elle échouera sur une plage africaine et que la mise en pratique de cette idée d’impôt de la liberté nous permettra enfin de briser les chaînes de l’esclavage.

Raphaël Houndjago

Essayiste

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