Togolaises, Togolais, Mes Chers Compatriotes, A l’heure de l’immédiateté, de la libre circulation des sons et des images, l’Humanité a connu tout au long de cette année 2011 des bouleversements majeurs avec un retour en force de la démocratie directe dans les différents pays. Notre pays le Togo ne saurait être en marge de cette évolution qui appelle à un changement de l’ordre politique pour mieux faire face aux graves problèmes de nos sociétés
Comment s’inscrire véritablement dans cette dynamique si nous n’épousons pas sincèrement le désir de vérité et de justice de nos compatriotes ? Pour ma part, il me semble indispensable à ce tournant particulier de notre histoire politique mouvementée, de vider avec humilité et hauteur quelque malentendu que ce soit avec le Peuple togolais.
Toute vie d’homme est faite d’erreurs et de choix avisés qui tissent la trame de l’évolution. Et la mienne en tant qu’homme politique ne fait pas exception, ce que j’ai déjà affirmé à maintes reprises.
Dans mon cheminement politique, j’ai évolué au sein du RPT que j’ai quitté volontairement le 27 juin 2002 en raison de son refus de réformes audacieuses pour la construction de l’Etat de droit, l’ancrage de la démocratie et la prospérité partagée pour tous au Togo.
De cet engagement politique, l’un de mes plus tristes souvenirs constitue la tragédie survenue le 25 janvier 1993 à la Place Fréau Jardin. Etant Ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité à l’époque des faits, j’ai dû gérer la situation telle que je le pouvais. Mon témoignage devant la CVJR l’indique. J’ai pris acte également de celui du Professeur Léopold GNININVI, Président du COD II à l’époque des faits, tout comme ceux du Professeur Fambaré NATCHABA et Komikpime BAMNANTE du RPT. Au lieu de contribuer à la manifestation de la vérité et au travail de réparation subséquent, il ressort de ces témoignages le développement d’une rhétorique pour masquer la vérité. Pourtant cette vérité est connue de l’ensemble de la classe politique y compris les leaders du COD II dont certains (notamment Zeus AJAVON) ont eu le courage moral et politique de faire des aveux. Une fois de plus, tout a été fait avec encore la complicité d’aucuns pour anesthésier la mémoire collective, occulter la vérité historique des faits et prolonger ainsi cyniquement le traumatisme psychique de tout un peuple !
Je tiens à rappeler à l’opinion nationale et internationale que sur l’ensemble des violences politiques et des atteintes aux droits de l’homme pendant la période post Conférence Nationale Souveraine de notre difficile et tumultueuse marche vers la construction d’un Etat de droit, aucune information judiciaire sérieuse n’a été diligentée par les autorités de notre pays pour éclairer le peuple et traduire en justice les présumés coupables. Faut-il rappeler comme je l’ai indiqué dans mon témoignage devant la CVJR, que plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme notamment Amnesty international, la Commission des droits de l’homme de l’ONU, et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) de même que la CNDH Togo ont produit des rapports sur le drame de Fréau Jardin. Le Pouvoir RPT n’a jamais récusé depuis 18 ans ces rapports qui désignent invariablement des éléments « incontrôlés » des FAT et leurs affidés comme étant les responsables de cette tragédie et du pillage des magasins des commerçants de la ville de Lomé la nuit du drame !
Et comme il fallait s’y attendre malgré les preuves établies, la CVJR censée être une justice transitionnelle, n’a pu assumer avec le courage nécessaire sa mission première de rétablissement de la vérité.
Elle aurait dû auditionner la Haute hiérarchie militaire de l’époque, notamment le Ministre de la Défense Nationale, le Chef d’Etat major des Armées, de même que les leaders du Haut Commandement des Associations et Mouvements Estudiantins (HACAME) au moment des faits ; ceux-ci étant incriminés sans équivoque dans ces rapports.
Un rendez- vous de plus avec l’histoire vient ainsi d’être manqué dans le mépris de la souffrance des familles éplorées et du Peuple togolais dans la mesure où la CVJR n’a pu apporter des réponses claires à la triple interrogation de la Nation, à savoir qui est le commanditaire du carnage et quelle en est la motivation, et qui sont les tueurs !
Au nom de l’éthique qui reste au cœur de mon combat politique, je ne saurais laisser orphelin le Peuple togolais d’une vérité : la reconnaissance de ma responsabilité morale dans ce drame en tant que Ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité de l’époque. Comme j’ai eu à le faire à plusieurs reprises, je réitère ma demande de Pardon à toutes les filles et à tous les fils du Togo tout entier pour avoir été du mauvais côté au moment où l’histoire s’est déclinée en drame national pour notre peuple, et m’incline une fois de plus devant la mémoire de nos braves martyrs tombés en ce funeste jour.
Dans un souci de cohésion des forces de l’alternance et du changement démocratique, je ne répondrai pas à la diversion et aux provocations du Professeur GNININVI. Toutefois, l’histoire retiendra qu’en ce funeste jour pour notre pays, je n’ai pas été un spectateur impassible mais que j’ai pris le risque d’avertir le Professeur GNININVI des graves choses que fomentaient certains individus du camp auquel j’appartenais.
Ce qu’il confirme d’ailleurs dans sa déposition lorsqu’il déclare : « …car j’étais accroché au téléphone avec M. Agbéyomé ». Nul doute que mon coup de fil a quelque chose à voir avec son absence non motivée aux cotés manifestants pourtant ponctuels au rendez- vous tout comme celle des autres leaders de l’opposition peu avant le déroulement du drame à la Place Fréau Jardin ce funeste jour ! Le Professeur GNININVI, leader incontesté et écouté qu’il était, aurait pu prendre la mesure de ma démarche républicaine vu les antécédents de violences graves durant cette période fort agitée de notre histoire politique ! Quant au soutien qu’il prétend avoir apporté au Premier Ministre KOFFIGOH au moment de ses épreuves, l’intéressé lui-même saura l’apprécier surtout que le Professeur GNININVI avait participé à la désignation à Cotonou, d’un nouveau candidat à la Primature pour prendre sa succession. Enfin la déposition du Professeur GNININVI lève un coin de voile sur la responsabilité de BAMNANTE qui reconnaît au moins m’avoir informé peu avant le drame.
Loin de vouloir rentrer dans quelque débat controversé avec le Professeur NATCHABA, je constate simplement que sa déposition vient apporter un éclairage supplémentaire dans la manifestation de la vérité, à savoir qu’outre les forces de police, des éléments de la gendarmerie étaient également sur les lieux du drame à la Place Fréau Jardin, ces derniers ne relevant pas de l’autorité du Ministère dont j’avais la charge.
La CVJR devrait donc utilement entendre le chef de la gendarmerie au moment des faits de même que le Directeur de la Sûreté nationale, le Commissaire Principal ASSIGUIME, et le Commissaire Central de la Ville de Lomé, le Dr Jean Gabriel BABA dont j’ai communiqué les coordonnées à Monseigneur BARRIGAH.
Nonobstant la fuite en avant actuelle savamment orchestrée par les tenants du pouvoir et leurs affidés, la suite des auditions à la CVJR révèle nombre de contradictions qui confondent mes contempteurs.
Pour preuve, la déposition de BAMNANTE a été contestée par Logo DOSSOUVI, un ancien ténor de l’opposition, mettant à nu la volonté de BAMNANTE de travestir les faits et son embarras face à sa responsabilité dans le drame de la Place Fréau Jardin. Quant aux responsables de cette infamie nationale, la déposition devant la CVJR du Procureur Général de l’époque, Yaya ABDOULAYE, a le mérite d’apporter un peu de clarté dans cette nébuleuse affaire !
Il appartient donc au Président de la CVJR, Mgr BARRIGAH, d’exiger du Ministre de la Défense actuel, Faure GNASSINGBE, que lui soit transmis le rapport militaire déclassifié sur ce tragique événement de la Place Fréau Jardin. Ce n’est qu’ainsi que la CVJR fera véritablement la preuve d’une volonté réelle d’éclairer fidèlement le Peuple togolais et la communauté internationale sur cette tragédie nationale.
Je reste persuadé que rien n’entravera la manifestation pleine et entière de la vérité sur la tragédie de la Place Fréau Jardin tout comme les autres crimes dont je serais aux yeux de mes contempteurs le commanditaire, et qu’inexorablement justice sera faite pour les victimes afin qu’ait lieu un véritable travail de deuil national.
Togolaises, Togolais,
Mes Chers Compatriotes,
Dans le contexte actuel de perversion de la mission de la CVJR, l’union des forces de l’alternance et du changement démocratique exige que les leaders évitent de se prêter au jeu à somme nulle d’attaques stériles des adversaires politiques comme en use le Pouvoir RPT/AGO. Nous devons avec courage privilégier la vérité et l’assumer avec audace en ce tournant particulier de notre histoire.
Ceux qui tiennent des propos tendant à m’accabler sont bien connus du Peuple togolais. Je regrette qu’en dépit du flagrant délit de mensonge de Me AGBOYIBO dans l’affaire de feu AKOMABOU, qu’il puisse poursuivre dans la même voie son combat politique en ce moment précis de l’histoire de notre Nation.
Faut-il rappeler que feu AKOMABOU a fait une déclaration sous serment dans laquelle il raconte dans le menu détail le complot organisé par Me AGBOYIBO contre ma personne au lendemain de la création de OBUTS, avant son mystérieux assassinat ? Ce document actuellement en possession du Président de la CVJR, Mgr BARRIGAH, devrait éclairer davantage le Peuple togolais et la communauté internationale sur la crédibilité du témoignage de Me AGBOYIBO, ayant pourtant assumé d’éminentes fonctions devant lui permettre de se faire une juste idée sur les faits allégués.
Le Peuple togolais observe avec un certain dépit le spectacle de faux fuyant actuel des responsables politiques, et attend avec justesse de la classe politique un sursaut afin que l’éthique puisse retrouver ses lettres de noblesse dans nos mœurs au Togo. Nous devons impérativement éviter de nous tromper de combat, car au moment où Faure GNASSINGBE a mis la République en lambeaux, ma modeste personne est loin de constituer le véritable enjeu de la Nation, même si j’ai un passif politique découlant de mes responsabilités politiques antérieures auquel je dois répondre en toute honnêteté.
Je reste serein en dépit de toutes les insinuations ignominieuses dénuées d’éthique politique visant à falsifier la vérité historique et anesthésier la mémoire collective, et fais pleinement confiance à la capacité de discernement du Peuple togolais que nul politique aujourd’hui ne saurait duper !
Il est une certitude, c’est que tout ce harcèlement concernant mon passif politique montre à n’en plus douter, malgré la triple manœuvre politicienne magistrale de la CVJR, du CPDC rénové et de la XXIIème Assemblée parlementaire ACP-UE du 19 au 23 novembre 2011 à Lomé, la grande fébrilité actuelle de la dictature néocolonialiste dans son ultime combat.
Faure GNASSINGBE doit pouvoir assumer courageusement ses responsabilités, dès lors qu’il a délibérément choisi le crime politique pour succéder dans un torrent de sang à feu son père.
Quand on prend une succession, on l’assume courageusement avec ses actifs et ses passifs, ce d’autant plus qu’il cumule à l’heure de vérité des FAT, la fonction de Chef d’Etat, Chef Suprême des Armées avec celle de Ministre de la Défense ! Faire de ce passif un fonds de commerce pour diviser la Nation et jeter de l’opprobre sur les adversaires politiques, est un exercice périlleux qui relève de la pénurie mentale et d’un grave déficit d’éthique politique.
Pour ma part, je ne me déroberai guère à mon passif politique, et serai de tout cœur de tous les rendez- vous pour que justice soit faite à nos braves martyrs et au vaillant Peuple togolais !
Togolaises, Togolais,
Mes Chers Compatriotes,
A la triple crise éthique, identitaire et managériale que connaît notre pays depuis son indépendance nominale le 27 avril 1960 se superpose actuellement la triple crise de valeurs, d’efficacité et de légitimité du Pouvoir RPT/AGO. Cette situation est à la base de la grande désespérance sociale et de l’impasse politique sans précédent que connaît notre pays.
Le dialogue politique au sein du CPDC rénové censé sortir le Togo de l’ornière de la misère de l’orphelinat de l’Humanité se révèle comme il fallait s’y attendre, à une grave imposture et une escroquerie politique. La grammaire politique de Faure GNASSINGBE et de la Nomenklatura étant de se servir de ce cadre tout comme de la CVJR pour opérer le lifting politique tant espéré, et permettre la mue du RPT en un nouvel appareil politique avec ceux- là mêmes qui ne cessent d’humilier la grande majorité du Peuple togolais.
L’enjeu pour eux est loin d’être comment sortir de manière pacifique et heureuse le Togo de l’impasse afin de construire pour tous la prospérité partagée.
Convaincue qu’il fallait défendre l’intérêt supérieur de la Nation mais aussi confondre devant la communauté internationale Faure GNASSINGBE et le Pouvoir RPT/AGO en prenant part aux travaux du CPDC rénové, OBUTS a réussi le pari de fédérer autour d’une plateforme commune L’ALLIANCE, de même que la CDPA et le PDP autour du régime semi-présidentiel plébiscité par le Peuple togolais lors du référendum constitutionnel du 27 septembre 1992.
N’eût été l’habileté politique des forces de l’alternance et du changement démocratique qui a permis de modifier l’article 12 du règlement intérieur du CPDC en insistant sur l’adoption par consensus des décisions, le Pouvoir RPT/AGO aurait réussi dans sa volonté de ramener la Terre de nos Aïeux au régime présidentiel pourtant massivement rejeté par le Souverain Peuple togolais !
L’évolution des travaux ne montre aucune ouverture politique de la part du Pouvoir RPT/AGO emmuré dans des calculs politiciens qui font fi de l’exigence accrue de liberté, de démocratie directe et de prospérité partagée de notre peuple.
La proposition d’agenda des travaux soumise par L’ALLIANCE et OBUTS au CPDC n’a guère été prise en compte par le Pouvoir RPT/AGO. Le débat de fond sur les questions cruciales telles que la limitation avec effet immédiat à 10 années successives du mandat présidentiel dans l’esprit de la Constitution de 1992, le redécoupage électoral sur des critères démographiques, une CENI technique et administrative, les conditions de transparence électorale pour garantir la vérité des urnes, les mesures sociales d’allègement de la vie chère et du panier de la ménagère, le droit de vote de la diaspora entre autres , sont ainsi occultées et risquent d’être évacuées à en juger par le piétinement actuel des travaux. Dans ce contexte, et conformément à notre ligne politique de n’épouser que ce qui va dans l’intérêt supérieur de la Nation, nous nous réservons le droit de suspendre notre participation aux travaux du CPDC rénové étant donné le refus délibéré de Faure GNASSINGBE et de la Nomenklatura de prendre en considération les légitimes aspirations des Togolais et l’environnement géopolitique mondial actuel. Notre décision mûrie sera à l’aune de la qualité des travaux lors des prochaines séances du CPDC.
OBUTS refuse que le Togo soit un ersatz de démocratie, et n’entend aucunement s’associer à quelque forfaiture pour perpétuer la dictature néocolonialiste sur la Terre de nos Aïeux.
Togolaises, Togolais,
Mes Chers Compatriotes,
Je sais la mesure de vos attentes de voir se dessiner une autre alternative politique crédible pour notre pays.
Je sais combien vous êtes déçus par l’affaissement de la Résistance citoyenne dû à la division des forces de l’alternance et du changement démocratique que vous souhaitez voir unies et solidaires.
L’opposition togolaise ne peut plus rester longtemps indifférente à vos attentes au risque de se décrédibiliser définitivement. Elle doit oser avec courage une refonte audacieuse des mœurs politiques au risque d’une grave perte de sens de l’action politique traditionnelle. Elle doit pouvoir faire émerger un nouveau deal à même de faire aboutir la longue et déchirante lutte du Peuple togolais pour la liberté, la dignité, la justice, une société de confiance, démocratique et de prospérité partagée. C’est pourquoi OBUTS reste disposée à œuvrer en synergie avec toutes les forces de l’alternance et du changement démocratique pour mettre fin à l’arbitraire et l’imposture politique de Faure GNASSINGBE et de la Nomenklatura.
En ce moment critique où la République est en lambeaux, au lieu de rassembler la classe politique, la société civile, de même que sa propre famille biologique et l’armée pour ramener la confiance dans le pays, Faure GNASSINGBE ne cesse de multiplier les actes de division et de diversion dans le seul but pervers de justifier la création d’un nouvel appareil politique à lui tout acquis pour ses prétentions verticales. Face à de tels opprobres, je reste convaincu, que plus que jamais, nous avons le devoir de sortir de la logique des chapelles pour nous coaliser en un large Front des Indignés et de la Démocratie (FID) où toutes les composantes des forces de l’alternance et du changement démocratique (partis politiques, société civile et diaspora) puissent se retrouver dans un idéal partagé pour faire triompher la Résistance citoyenne.
La Résistance citoyenne doit être en ce moment précis le ciment par excellence qui unit toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier. Par conséquent, j’invite solennellement tous ceux qui, au sein du RPT se sentent trahis dans leur aspiration à la cohésion nationale et à la prospérité partagée sur la Terre de nos Aïeux à rejoindre ce Grand Rassemblement Citoyen pour écrire ensemble de nouvelles pages glorieuses de notre histoire commune.
A ce tournant capital de notre tumultueuse histoire politique où rien n’autorise la duplicité ni les calculs partisans, nul n’a le droit de mentir à lui même ni à ses concitoyens ! J’assume pour ma part mon engagement résolu à n’être rien que du côté du Peuple togolais et répondre à sa soif de vérité.
Je ne peux donc que poursuivre avec Amour de la Mère Patrie et foi la longue via dolorosa ensemble empruntée, et qui exige de tous l’ultime dépassement pour que fleurissent merveilleusement toutes nos peines partagées et l’immaculée semence de sang de nos braves martyrs. C’est pourquoi je m’incline de nouveau devant leur mémoire et la Nation tout entière, et m’engage à m’employer inlassablement de toute mon énergie à l’œuvre de rassemblement des forces de l’alternance et du changement démocratique pour que 2011 s’achève sur une note d’espoir et de joie pour toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier.
Avec humilité et dépassement, je suis inlassablement en route pour gravir le « Golgotha » de la Libération effective et totale de la Terre de nos Aïeux, et rien ne m’effrayera dans ce cheminement où j’ai ouvert mon cœur, assuré que toutes les forces positives de l’Univers déjà coalisées nous précèdent pour briser les chaînes de l’oppression afin que le Togo devienne véritablement l’Or de l’Humanité.
Ayons confiance en nous-mêmes et faisons nous aussi confiance mutuellement, afin que l’Amour féconde notre long et déchirant combat commun pour que triomphe la Résistance citoyenne !
Que Dieu bénisse le Togo et chacun de ses enfants !
Lomé le 19 novembre 2011
Agbéyomé KODJO
Président National OBUTS