Les manifestations « ne peuvent avoir lieu sur la voie publique que dans le strict respect du cadre légal », a affirmé lundi soir le gouvernement à travers un communiqué conjoint des ministres de la sécurité et de l’administration territoriale.
 
Ce communiqué intervient la veille d’une autre série de manifestations prévues par le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) à compter de mardi. Des responsables du CST avaient indiqué samedi dernier n’avoir informé aucune autorité, évoquant le « coup de force permanent » et « l’article 150 de la constitution » relatif à la « désobéissance civique ».
 
« Nous ne respecterons plus la loi, puisque l’autorité illégitime nous a montrés elle-même qu’elle ne respecte pas la loi. Raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser notre marche, sans informer l’autorité », avait déclaré samedi à l’Agence Savoir News Francis Pedro Amuzu, membre du collectif.
 
« Désormais, nous n’informerons plus personne avant d’organiser nos marches. Nos marches vont se poursuivre à partir de mardi, avec pour point de rassemblement-Bè Château. Nous allons chuter à la place de l’indépendance », avait renchéri Me Raphaël Kpandé-Adzaré, rapporteur du collectif.
 
« Le gouvernement « note avec satisfaction que cette manifestation à laquelle se sont joints d’autres regroupements politiques, en particulier le collectif « Sauvons le Togo » s’est déroulement dans le calme et de manière pacifique avec l’encadrement des forces dé sécurité », souligne le communiqué conjoint publié lundi soir à la télévision nationale.
 
« A cet égard, le gouvernement réitère sa disponibilité et sa volonté à continuer à travailler en étroite concertation avec tout organisateur de réunion ou de manifestation publique dans le souci primordial du respect des libertés et de la préservation de l’ordre et de l’instabilité. Par ailleurs, le gouvernement réaffirme sa détermination à œuvrer dans le même esprit, afin de préserver le climat d’apaisement et de confiance nécessaire à la poursuite du dialogue politique », poursuit le texte.
 
Le gouvernement dit avoir « pris acte » de la correspondance en date du 23 août, signée du secrétaire général de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) l’informant d’une marche, suivie d’un meeting que les partis politiques membres du FRAC projettent d’organiser le dimanche 02 septembre à Sokodé (environ 338 km au nord de Lomé).
 
« Des dispositions appropriées seront prises en vue du bon déroulement de cette manifestation. Le gouvernement tient à rappeler que les réunions et les manifestations ne peuvent avoir lieu sur la voie publique que dans le strict respect du cadre légal. Le gouvernement saisit l’occasion pour en appeler au sens de responsabilité et de civisme de tous », précise le communiqué. FIN
 
Junior AUREL
 
savoirnews.net
 

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