Les acteurs de développement du quartier de Bè, ont sensibilisé les habitants de ce quartier sur les aspects néfastes du lévirat pour la consolidation de la paix dans les familles.
Selon les initiateurs de ce projet, cette pratique « ancestrale et rétrograde » porte un coup « dur » à la cohésion dans les familles, d’où l’urgence de l’éradiquer.
« Nous avons constaté que depuis longtemps les femmes veuves sont gênées par les jeunes frères de leurs maris défunts qui veulent avoir des rapports sexuels avec elles avant de prendre soin d’elles et des orphelins. Cela ne crée pas la paix, la cohésion dans les familles », a expliqué Xavier Adjallé, acteur de développement dans le quartier de Bè.
A travers cette initiative, selon M. Adjallé, il s’agit d’informer les hommes sur les risques qu’ils courent en couchant avec les femmes de leurs frères défunts, les éduquer à travers la communication, pour un changement de comportement et une conscientisation.
« Nous axons nos actions sur la sensibilisation à proximité, en montrant à ceux qui continuent ces pratiques qu’ils peuvent mourir de la même maladie que leur frère. Cette information les décourage et la conscientisation arrive à petit coup », a-t-il ajouté.
Le lévirat, pour rappel, est une pratique traditionnelle qui « exige », qu’un homme se mari à la femme de son frère défunt pour garder cette dernière dans la famille.
Mao R.
