Pitang-Tchalla


© togoactualite – Depuis qu’il a été nommé par le Président de la République comme membre de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), la presse nationale avait prédit que Pitang Tchalla sera élu à la tête de l’institution. Les prédictions de la presse se confirment. M. Pitang Tchalla a été élu ce vendredi président de l’institution de régulation de la presse. Il sera secondé par M. Octave Olympio, un parfait inconnu dans le monde des médias au Togo. M. Mathias Ayéna sera le premier rapporteur tandis que Badibassa Babaka sera le second rapporteur.
Cette élection confirme davantage la nécessité de réforme au Togo. Un pays où toutes les institutions de la République sont aux mains d’un parti ou d’un clan.
 
Pitang Tchalla fait partie des durs du parti au pouvoir, les caciques. Dernier ministre de la Communication du Général Eyadema, il faisait partie du trio constitué de Kpatcha Gnassingbé et Pascal Bodjona qui avait imposé Faure Gnassingbé au quarteron de l’armée estimant que tel est le vœu du défunt président consigné dans son testament.
Il faut noter que c’est Pitang qui était ministre de la Communication, et sous pression de l’Union européenne que le pays s’est doté d’un code de la presse jugé très libéral dans la sous région. Un code pour lequel le pouvoir cherche à revenir.
 
Cependant lors de la dernière élection présidentielle à laquelle prenait part le Général Eyadema, M. Pitang a fait montre d’un zèle hors pair en menaçant la presse internationale de reconduite à la frontière en cas de dérapage.
« Il n’y aura aucune complaisance. Ceux qui commettront des dérapages seront confiés au ministère de l’Intérieur pour être conduits à la frontière », avait-il déclaré à l’époque tout en précisant que « la démocratie est une bonne chose. Mais il ne peut y avoir de démocratie si l’Etat n’existe pas. Evitez des analyses et commentaires partisans et respectez l’équilibre de l’information ».
 
C’est donc ce personnage qui devrait présider la régulation de la presse nationale pour cinq ans. Sous le règne de son prédécesseur 2 radios privées ont été fermées, il faut craindre le pire pour Pitang.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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