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A chaque fois que le pouvoir RPT-UNIR est acculé sur le front social au lieu de chercher la résolution de la crise, il se livre à des faux-fuyants dont le but est de casser le mouvement. La grève des enseignants prévue pour la rentrée n’a pas dérogé à cette méthode.
 
C’est ainsi que ce mardi, le syndicat national des travailleurs de l’enseignement du Togo (SYNTET) est montée au créneau pour dénoncer les fédérations qui ont lancé le mot d’ordre de grève de 72 h dès la rentrée, les qualifiant de « prendre en otage le système éducatif togolais ».
 
« Nous avons trouvé un ministre ouvert. Nous comptons sur sa bonne foi pour que nos préoccupations soient prises en compte par les assises nationales de l’éducation », a déclaré devant la presse M. Abaglo Ayité, le secrétaire général du syndicat.
 
Mais M. Abaglo que s’il s’agissait uniquement de bonne foi, les problèmes des enseignants et globalement ceux de l’éducation nationale trouvera solution car le prédécesseur du ministre Maganawè, M. Solitoki avait à son temps aussi rassuré le corps enseignants que leurs problèmes trouveront satisfaction. Mais si aujourd’hui les enseignants sont encore là à revendiquer la même c’est que la bonne foi seule ne suffit pas et qu’il faut y ajouter un degré de volonté. Et c’est ce qui manque à ce gouvernement.
 
Mais comme les responsables du SYNTET veulent donner l’impression d’être naïfs ils peuvent appeler à leurs « collègues à reprendre les cours le temps de reverser les autres points de revendications dans les assises qui en préparation ».
 
Reste à savoir si un tel appel sera entendu surtout que ce syndicat a déjà choisi son camp.
« Quand nous revendiquons, c’est pour non seulement l’amélioration de notre condition de vie et de travail mais c’est également pour ceux que nous éduquons. Nous n’allons pas oublier les élèves qui sont finalement les perdants » ; a déclaré M. Abaglo.
 
Mais ce que M. Abaglo ne nous dit est de savoir si l’Etat togolais est aussi soucieux de l’avenir de ces enfants, de leur assurer une bonne éducation.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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