Sow Bertin Agba admis au CHU-Tokoin depuis bientôt deux mois suite à un malaise cardiaque va-t-il sortir grabataire de l’hôpital ? Tous les indices prouvent à suffisance que le pouvoir du plus « Faure » des Gnassingbé est dans une logique d’anéantissement de l’homme d’affaires.
 
Nous avions déjà fait cas dans nos parutions précédentes de ses conditions d’hospitalisation particulières à la limite inhumaines et dégradantes. Malgré la protestation des médecins et du personnel soignant contre la présence en permanence des agents de sécurité à côté de son lit, les choses n’ont pas bougé dans le bon sens.
 
Selon certaines sources confidentielles, c’est Faure Gnassingbé qui gère personnellement ce dossier. En d’autres termes, ceux qui montent la garde jour et nuit auprès du malade au point de lui compliquer une santé déjà trop fragile agissent sous les ordres de qui on sait.
 
Les détracteurs de l’homme d’affaires de Kouméa ne comptent pas en rester là. Depuis quelques jours, des informations font état de ce que le sommet du pouvoir cherche à avoir le dossier médical de Sow Bertin Agba. A quelle fin ? Le mystère reste entier pour le moment.
 
Concomitamment à ces informations, les conditions de surveillance du malade se sont durcies. Le chef de prison de Tsévié, un agent de l’ANR campe désormais à la porte du malade jour et nuit. Cette situation inquiète les médecins qui affirment que le malade a besoin d’une sérénité pour se remettre d’une crise cardiaque aux contours compliqués.
 
Monsieur Bertin Agba qui reçoit régulièrement des massages de la part d’un kinésithérapeute devrait normalement faire des mouvements pour espérer une guérison rapide. Mais ses geôliers ne l’entendent pas de cette oreille. Le malade est contraint de rester en permanence sur son lit et n’a aucun droit de pointer le nez dehors. Cette situation, selon l’avis d’un médecin, risque de provoquer la paralysie de certains membres du patient. Très inquiets de la tournure des événements, les avocats de Monsieur Bertin Agba auraient approché le ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour lui demander d’alléger le dispositif de surveillance du malade, qui ressemble à une séquestration sur un lit d’hôpital, afin de permettre à leur client de faire une marche de 30 mn par jour. Mais rien n’y est fait pour le moment. Le HCDH a été sollicité, sans succès jusqu’ à présent. Du coup, les proches de Monsieur Agba sont très inquiets, surtout que le pouvoir multiplie les manœuvres pour maintenir en veilleuse le dossier devant les Tribunaux.
 
Bertin Agba va-t-il finalement sortir vivant de cette épreuve ? Ses proches pour l’heure craignent pour sa vie au vu de l’évolution de la situation. Affaire à suivre.
 
Mensah K.
 
lalternative-togo.com
 

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