Comme on peut le constater, la pandémie du coronavirus n’est pas seulement néfaste sur les activités. Alors que les petites structures en font les frais, les grandes pointures en tirent leurs marrons du feu en témoigne un rapport publié cette semaine par la banque UBS et le cabinet de conseil PwC. Selon ce rapport les milliardaires se sont encore plus enrichis pendant cette période de crise sanitaire.

Le Togo n’est pas en marge de cette situation. Au moment où plusieurs citoyens ont perdu leurs emplois et de petites entreprises ont mis la clé sous le paillasson  à la faveur de la crise, d’autres en ont tiré profit. Dans cette dernière catégorie, nous pouvons citer l’Aéroport international Général Eyadema qui a engrangé des bénéfices supplémentaires durant cette période.

 Cette embellie financière est due à la gestion faite de la crise. En effet, à la réouverture de l’aéroport pour éviter les contaminations à destination et à l’arrivée de l’aéroport de Lomé, les autorités aéroportuaires de Lomé à l’instar de celles de plusieurs pays ont institué des tests COVID-19. Au Togo, le coût de ce test est fixé à 40.000FCFA. Et tous les passagers sont obligés de  se soumettre à ce test.

Ainsi au cours d’une conférence de presse organisée ce 07 octobre, faisant le point de la situation de l’évolution de la pandémie au Togo, nous apprenons par l’entremise du Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Lieutenant Dokissime GNAMA-LATTA que plus de 15.000 passagers ont transité par l’aéroport de Lomé à sa réouverture.

A supposer que tous les passagers aient payé les frais  de tests de la COVID-19, vous imaginez le produit de l’équation ? Cette équation prend en compte 15 000 passagers multipliés par le coût unitaire d’un test (15000×40.000 F CFA) ce qui donne la rondelette somme de 600 millions de F CFA. Ces bénéfices supplémentaires n’ont rien à voir avec le bénéfice du service rendu par l’aéroport.

 Nous espérons que nos lecteurs comprennent à quel niveau la COVID-19 joue à la défaveur des couches les plus vulnérables. Les activités de petit commerce,  les start-up sont durement touchées alors que les institutions qui sont chargés de régulier le commerce et prendre en compte la souffrance des consommateurs (passagers), nagent dans l’opulence. Quand passera cette maladie pour que la survive des activités des détaillants et nous-mêmes prospérions se demandent les plus touchés alors que ceux qui en profitent prient pour qu’elles durent le plus longtemps possible pour en tirer le maximum. Quoiqu’il en soit nous devons toujours continuer par croire qu’un avenir meilleur est encore possible. C’est dans cette optique que notre rédaction vous invite à avoir à l’esprit les 3M qui représentent : le Masque bien mis, Mains bien lavées et Maintenir la distance sociale.

Clarisse AFANOU / togoscoop

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