« Nous allons utiliser les moyens dont nous disposions pour empêcher les élections législatives du 20 décembre ». C’est l’engagement pris ce mercredi par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition lors d’une conférence de presse tenue à Lomé.

Le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition a profité de cette sortie pour rendre publique une série d’activités qu’il compte organiser et qui vont meubler tout le mois de décembre. L’objectif, ont fait savoir ses leaders, est « d’empêcher la tenue des législatives ».

« Les élections prévues le 20 décembre constituent un grave danger pour le Togo. Elles ne doivent pas voir lieu. En conséquence, la coalition invite les corps organisés et toute la population togolaise à manifester de la meilleure manière possible leur rejet du coup de force électoral en cours », indique la Coalition dans une déclaration liminaire.

La stratégie adoptée cette fois-ci, est la multiplication des manifestations de rue et des manifestations synchronisées. Cette série de manifestations va débuter le 6 décembre 2018 par une caravane de sensibilisation qui va sillonner les rues de Lomé et des autres villes de l’intérieur du pays. Des prières musulmanes vont précéder cette caravane et auront lieu vendredi 7 décembre 2018. Des manifestations synchronisées prendront la relève les 8, 10, 11, 12, 13 et 14, 15, 16, 17 et 18 décembre 2018 à Lomé et sur l’ensemble du territoire national.

La coalition prévient par ailleurs le gouvernement contre l’usage de la force et présente ses manifestations comme des démonstrations pacifiques. « Ce que le régime veut, c’est la confrontation. Mais nous n’irons pas sur ce terrain. Nous appelons à des manifestations pacifiques. Mais si le pouvoir opte pour la violence il aura des conséquences cette fois-ci. Le régime sera vu par les yeux du monde », a insisté Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la C14.

Elle a pour finir, appelé les facilitateurs et la CEDEAO à prendre leurs responsabilités pour « éviter » aux populations togolaises des « violences » et « massacres » que peut engendrer ce qu’elle qualifie de « simulacre » d’élection en cours.

Raphaël A.
 
source : afreepress
 

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