Osotimehin-Babatunde

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), par la voix de son directeur exécutif Osotimehin Babatunde, a, à l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars dernier, renouvelé l’engagement de la structure onusienne à tenir sa promesse pour « l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes, de la santé sexuelle et reproductive et des droits pour toutes les femmes et les jeunes filles partout dans le monde ».

 

Cet engagement, selon Osotimehin Babatunde, a permis de réaliser de grands progrès au cours des deux dernières décennies dans un certain nombre de domaines.

 

« Notre engagement aux côté de la femme a permis de réduire la mortalité maternelle de près de 50 pour cent. L’accès des femmes à la planification familiale et les soins prénatals ont été également améliorés. Plus de femmes ont accès à l’éducation, au travail et à la vie politique. Plus de filles vont à l’école avec des taux de scolarisation dans le primaire approchant 90% », s’est-il félicité.

 

Malgré ce « bon avant » qui a concouru à l’épanouissement de la femme, le directeur exécutif de l’UNFPA, a déploré le fait que les femmes soient « encore » soumises à des violences de plusieurs ordres.

 

Malgré toutes les actions, les femmes et les filles continuent de subir des violations des droits de l’homme, y compris la violence et les pratiques néfastes. Une femme sur 3 est soumise à la violence au cours de sa vie. Des millions de filles dans le monde entier font toujours face au risque d’excision/mutilation génitale », a-t-il regretté.

 

Le directeur exécutif de l’UNFPA n’a pas manqué de rappelé que l’égalité des femmes et des filles est un progrès pour tous et la clé d’un avenir plus durable.

 

Mao R.

 

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