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Vendredi 8 mars 2013, célébration de la Journée internationale de la Femme, instituée par les Nations Unies depuis 1977. C’est la lutte contre les violences faites aux femmes qui retient l’attention pour cette édition de cette année, placée sous le thème international : « Une promesse est une promesse, il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».
 
Dans une déclaration rendue publique à cette occasion, le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), et par ailleurs Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies (Onu), Dr Babatunde Osotimehin, convie les uns et les autres à « mettre un terme à la violence sexiste ». « Le développement humain serait irréalisable tant que femmes et filles continueront de souffrir de la violence ou vivront dans la crainte d’en être victimes », croit-il fermement. Lire le message rendu public.
 

Journée Internationale de 10 Femme. 8 mors 2013

 
Déclaration à l’occasion de Dr. Babatunde Osotimehin, Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et Directeur exécutif de l’UNFPA
 
Thème international: « une promesse est une promesse, il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes»
 
A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, je saisis cette opportunité pour renouveler l’engagement de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), de renforcer et d’élargir nos efforts pour faire tout ce que nous pouvons afin de mettre un terme à la violence sexiste. La violence sexiste demeure une préoccupation majeure en matière de santé et de droits fondamentaux et le développement humain serait irréalisable tant que femmes et filles continueront de souffrir de la violence ou vivront dans la crainte d’en être victimes.
 
Cette année, la Journée Internationale de la Femme coïncide avec la réunion de la Commission de la condition de la femme, au Siège de l’ONU à New York qui, cette année, centre ses débats sur le thème prioritaire de la Lutte contre la violence à l’égard des femmes.
 
Dans le monde entier, des millions de femmes et de filles sont exposées à toutes les formes de violence, notamment le viol, la violence exercée par leur partenaire, les mutilations génitales féminines, les mariages d’enfants et la violence sexuelle en temps de conflit armé et durant les crises humanitaires.
 
Les femmes et filles qui font l’objet de violences peuvent souffrir de troubles psychologiques de longue durée, être rejetées par leur famille et leur communauté et se voir refuser la chance de recevoir des soins de santé et d’accéder à l’autosuffisance économique. En outre, il s’y ajoute des effets physiques directs. La violence sexuelle peut causer une grossesse non désirée, un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses, une fistule obstétricale et des infections sexuellement transmissibles dont le VIH, et toutes ces conséquences peuvent être fatales. En tant que membres de la communauté mondiale, nous avons l’obligation de veiller à ce que ces violations des droits fondamentaux prennent fin.
 
Nous appuyant sur les travaux de la Commission de la condition de la femme, il nous faut nous rassembler et parvenir à un consensus international qui nous rapprochera de l’objectif d’assurer la sécurité des femmes et des filles et de les libérer de la violence ou de la menace de la violence. C’est là notre chance d’avoir un impact positif sur la vie de millions de personnes. Nous ne pouvons nous permettre de manquer cette opportunité.
 
liberte-togo

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