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Célébrée chaque 31 juillet, la journée de la femme africaine a été marquée ce jeudi à Lomé par une rencontre des acteurs impliqués dans la promotion de la femme et de la protection de ses droits, afin de réfléchir à une meilleure implication des femmes et des filles dans l’éducation des sciences et de la technologie, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Placée sous le thème « rôle des femmes et des filles dans l’éducation, les sciences et les Technologies en vue d’une Renaissance Africaine », la rencontre marquant la 52ème édition de cet événement a été présidée par la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué en présence de plusieurs autorités administratives, politiques et religieuses.

Il s’agira au travers de cette initiative d’encourager et de renforcer les politiques et initiatives qui visent à motiver les femmes à opter pour le domaine des sciences et de la technologie. L’objectif à terme est de promouvoir l’implication des femmes et des jeunes filles dans les domaines de la technologie et des sciences, domaines qui sont indispensables pour le développement de tout pays.

« Les compétences scientifiques et technologiques sont indispensables pour promouvoir des avancées dans plusieurs domaines clés tels que les infrastructures, l’énergie, la santé, l’éducation, l’agriculture, les industries, les télécommunications, la communication et le commerce. Les femmes togolaises étant connues comme des battantes doivent donc participer à cela », a souligné la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.

Cette dernière a par ailleurs salué les mesures prises par le gouvernement pour soutenir ce processus, notamment à travers « la mise en place de lycées scientifiques, les prix d’excellence aux filles, la formation des enseignants et professeurs à l’approche genre, la sensibilisation, la multiplication des lycées techniques, la mise en place de quota de 25% à 30% pour les filles dans les lycées scientifiques ».

Cependant, Tete-Benissan Amivi, maître de conférence à la faculté des sciences à l’Université de Lomé, a déploré que « les filles avancent progressivement dans les sciences et technologies, cependant elles restent trop peu nombreuses dans ces secteurs alors qu’elles ont la pleine capacité d’y exceller et qu’il y existe une pénurie dans ces domaines pour répondre aux besoins des secteurs de croissances et des services sociaux ».

Le Togo vise à partir de l’agenda post 2015, une croissance accélérée et un développement social inclusif, croissance dans laquelle les technologies et les sciences occupent une place importante. D’où la nécessité d’impliquer également les femmes qui représentent plus de la moitié de la population, à ce processus de développement.

Bernadette A.

 

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