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L’organisation des élections locales, juste après les législatives, fait débat au sein de la classe politique. En réaction à l’intervention du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Gilbert Bawara à l’ouverture de la 9ème rencontre sur la commune togolaise, le secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Jean Kissi a estimé que les locales étaient prioritaires.

 

« Nous avons toujours défendu les locales. Avant les législatives, nous disions que s’il y a une élection qui était prioritaire, s’il y a une à faire et l’autre doit être repoussée, c’était plutôt les locales qu’il fallait faire parce que c’est des élections à la base. Si rien ne marche dans le pays, au moins si on donne le pouvoir de développement local à la base, les populations peuvent s’organiser à la base », a-t-il reconnu sur les ondes de la radio Kanal FM.

 

Pour le CAR, la présidentielle ne peut constituer une panacée pour la résolution des problèmes au Togo, vu les méthodes utilisées par le pouvoir.

 

«  Les présidentielles, à l’étape où nous sommes, ne sont pas la solution aux problèmes togolais parce que c’est l’esclavagisme électoral qu’on instaure. Parmi les trois élections, les locales sont prioritaires », a-t-il soutenu.

 

« Mais quand on écoute le discours du ministre de l’administration territoriale, Gilbert Bawara la dernière fois, on comprend que les locales sont reportées aux calendes grecques ».

 

En ce même moment, à l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), on se prépare activement pour ces locales, « pour ne pas être surpris », selon Isabelle Améganvi, vice-présidente de l’ANC.

 

« Ce que nous ne voulons plus pour ces locales, a-t-elle souligné, c’est qu’on nous prenne au dépourvu. A tout le moins, nous ne serons pas d’accord qu’on nous avertisse à deux semaines de l’organisation de ces élections ».

 

Telli K.

 
Afreepress
 

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